II-2

1839 Words

Pour qu’il ne manquât rien à cette fête du retour, Joseph du Breuil arriva ce même soir à Verdières. Confiant dans le jugement sain et l’amitié solide, de Joseph pour son fils, M. de Villiers le voyait toujours avec bonheur près de Paul. Il le reçut avec reconnaissance. M. de Beauvert et Berthe l’accueillirent comme un vieil ami. On reparla encore de l’Espagne, on répéta ce qu’on avait dit vingt fois déjà depuis le dîner, et les jours suivants furent employés en courses à travers les sites pittoresques et les landes grandioses de la Bretagne. À leur tour, Paul et Joseph s’empressaient de faire les honneurs de leur pays aux nouveaux arrivés. Souvent, pourtant, Berthe refusait des parties projetées pour ne pas laisser seul M. de Villiers. Bonnefonds n’était qu’à dix minutes au plus de Verdi

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