– Quelle bête monsieur le comte désire-t-il courir demain ? demanda la voix. – Un élan, répondit le comte. – C’est bien ; on va faire le bois sur-le-champ. En ce moment, une horloge invisible et dont le veneur ne put préciser la situation topographique, sonna minuit. – Tiens, murmura le comte, si j’allais me coucher ? – L’appartement de monsieur le comte est prêt, fit la voix. Le comte quitta le chenil, remonta les degrés du grand escalier, et ne sachant trop où était sa chambre à coucher, prit le parti de passer par le salon où il avait soupe. La nappe, les mets, tout ce qui restait de son repas avait disparu. Le thé était servi sur la table, accompagné de confitures d’Orient, de sorbets et de liqueurs. Un narguileh était auprès, bourré d’un tabac levantin jaune comme de l’or. – Dé