– Il est donc resté, dit Peyrol. – Que vouliez-vous que je fasse ? » demanda Catherine d’un ton ferme. « Il avait ramené l’enfant de cet abattoir. Il me fallut du temps pour me faire une idée de ce qui s’était passé. Je ne sais pas encore tout et je suppose que je ne saurai jamais tout. Au bout de quelques jours j’ai été un peu rassurée pour Arlette, mais elle a été longtemps sans vouloir parler et quand elle s’y est mise, ça ne m’apprenait jamais rien. Qu’aurais-je fait toute seule ! Il n’y avait personne que je puisse condescendre à appeler à mon aide. Nous autres gens d’Escampobar, nous n’avons jamais été bien vus par les paysans d’ici, dit-elle avec orgueil. Et voilà tout ce que je peux vous dire. » La voix lui manqua. Elle se rassit sur le tabouret et se prit le menton dans la paume