Peyrol, goûtant le plaisir de se sentir à tout le moins un bâtiment sous les pieds, ne s’abandonna à aucune des images d’horreur auxquelles cette tartane désolée se trouvait associée. Il rentra à la ferme si tard dans la soirée qu’il dut souper tout seul. Les femmes s’étaient retirées, seul le sans-culotte qui fumait une petite pipe dehors le suivit dans la cuisine et lui demanda où il avait été, et s’il s’était égaré. Cette question fournit une ouverture à Peyrol. Il était allé à Madrague et avait vu une fort jolie tartane qu’on laissait pourrir sur la grève. « On m’a dit là-bas qu’elle vous appartient, citoyen. » À ces mots le t********e se contenta de cligner des yeux. « Qu’y a-t-il ? N’est-ce pas le bateau sur lequel vous êtes venu ici ? Vous ne voulez pas me le vendre ? » Peyrol at