– Ce gaillard dort toujours dans la même chambre, fit Peyrol avec sérieux. – Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit, reprit l’officier, sauf que cela doit probablement faire l’affaire des ombres vagabondes d’entendre la conscience de l’homme prendre ses aises. » Fort agité, Peyrol se força à baisser la voix. « Lieutenant, dit-il, si je n’avais pas vu du premier jour ce que vous avez en tête, j’aurais certainement trouvé moyen de me débarrasser de vous depuis longtemps, d’une façon ou d’une autre. » Le lieutenant lui jeta de nouveau un regard de côté et Peyrol, qui avait levé le poing, le laissa retomber lourdement sur sa cuisse. « Je suis le vieux Peyrol et cet endroit-ci, aussi isolé qu’un navire en mer, est pour moi comme un navire : tous ceux qui s’y trouvent sont mes camarades de bo