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III En quittant son neveu, le marquis monta vers la haute ville pour reprendre le chemin de la Merlinière. Il marchait la tête basse, regardant au dedans de lui-même, comme il arrive aux songeurs. Dans son âme passaient et repassaient, procession tumultueuse et lugubre, les souvenirs d’autrefois. Par moments, la scène muette dont il venait d’être témoin, entre Jean et la fille du brocanteur, revivait en lui, importune comme une question insoluble. Ce regard, ce sourire qui l’avaient d’abord étonné, l’inquiétaient à présent. « En somme, se dit-il en s’arrêtant, pourquoi m’émouvoir ? Un regard, un sourire, qu’est-ce que cela ? » Il fit encore quelques pas, et s’arrêta de nouveau. « A-t-elle vraiment souri ? Eh ! oui, elle a souri, et même je me rappelle qu’elle ressemblait en ce moment…