Dans l'histoire de cette femme et, de ce dit pasteur, selon moi, rien allait. Ni du côté du pasteur, ni du côté de la fidèle de son assemblée. Bien que, j'avais énormément de compassion pour elle.
J'ai déjà été dans un cas de désespoir. Ainsi, je comprends qu'à certains moments, on perd nos moyens de réfléchir et d'être sage.
Toutefois, retenons bien que la bible ne nous appelle pas à suivre les hommes aveuglement, mais plutôt à avoir une oreille attentive à tout ce que nous écoutons. Dans, par exemple, le livre des Actes des Apôtres, chapitre 17, verset 11, la bible décrit l'attitude des Juifs de Bérée après que Paul et Silas soient venus leur prêcher l'Évangile. Voici ce que dit le verset :
« Ces Juifs étaient plus nobles que ceux de Thessalonique, ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu'on leur disait était exact. »
Ce verset souligne l'importance de l'examen et de la vérification des enseignements reçus à la lumière des Écritures, un principe toujours apprécié pour l'étude biblique et le discernement doctrinal.
Nous ne devons pas boire toutes les paroles dites par un homme et acquiescé. Peu importe qui il est. Les Juifs de Berée était instruit par Paul lui-même. Nous parlons de l'apôtre Paul. Pourtant, ils vérifiaient malgré tout la véracité de ses propos.
Faisons très attention à ne pas tomber dans un culte qui se fait passer pour ce qu'il n'est pas.
Concernant l'attitude de cette femme, encore une fois, bien que je puisse comprendre qu'elle était désespérée. Son manque de sagesse lui a fait faire des choses allant à l'encontre de la parole du Seigneur.
Elle a fait un prêt pour faire un don qui miraculeusement l'aurait rendu riche. Or, la parole dans plusieurs passages abordent les thèmes du prêt, de la dette, et de la gestion financière avec sagesse. Voici quelques-uns de ces versets :
1. Romains 13:8 : « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime autrui a accompli la loi. » Ce verset conseille d'éviter la dette autant que possible, soulignant que l'obligation permanente du chrétien est d'aimer son prochain.
2. Proverbes 22:7 : « Le riche domine sur les pauvres, Et celui qui emprunte est l'esclave de celui qui prête. » Ce verset souligne la dynamique de pouvoir entre le prêteur et l'emprunteur, mettant en garde contre l'esclavage financier que la dette peut créer.
3. Proverbes 22:26-27 : « Ne sois pas de ceux qui donnent leur main, De ceux qui se portent garants pour des dettes; Si tu n'as pas de quoi payer, Pourquoi prendrait-on ton lit de dessous toi? » Cet avertissement concerne les dangers de se porter garant pour les dettes d'autrui, soulignant le risque personnel élevé associé.
4. Psaume 37:21 : « Le méchant emprunte, et il ne rend pas; Mais le juste est compatissant et il donne. » Ce verset contraste le comportement du méchant, qui ne rembourse pas ses dettes, avec celui du juste, qui est généreux et honore ses engagements.
Vivre avec sagesse financière, selon la Bible, comprend donc l'évitement des dettes autant que possible, le r***********t diligent des dettes existantes, et une générosité réfléchie.
Il est aussi important de noter que si la Bible met en garde contre les dangers de l'endettement, elle reconnaît aussi la réalité économique de la société et offre des principes pour une gestion sage et juste des finances personnelles et communautaires.
Il y a d'autres moyens d'offrir des sacrifices à Dieu que par l'argent. Lorsque vous voyez des sermons qui ne sont basés que sur l'argent alors que la parole de Dieu va bien au-delà de ça, commencez à prier et à demander à Dieu ce qu'il en pense.
Soyons sages. Cette femme se retrouvait maintenant avec des enfants déscolarisés, des voisins qui réclamaient sans cesse leur argent et un miracle qui n'est jamais arrivé.
Je me dis qu'une des raisons qui fait en sorte que le peuple tombe assez souvent dans les pratiques malveillantes de ces gens-là, c'est parce que au lieu de chercher Dieu, nous cherchons uniquement des miracles. Lorsque nous partons vers Dieu avec un cœur qui n'est pas sincère, il peut très facilement arriver que nous soyons séduits par de faux miracles.
J'ai été séduite tant de fois que, aujourd'hui, je prends du recul devant les personnes qui passent plus de temps à opérer des miracles qu'à partager la parole. Entre-temps, nous avons plus besoin de la parole, de la maturité et de la sagesse qu'apporte la parole quatre choses.
Lorsque le Seigneur Jésus finissait d'opérer des miracles, il rappelait toujours que c'était pur la gloire de Dieu et édifiait les personnes libérées. Il n'opérait pas des miracles sans but de gauches à droites, car nous le savons, dans le monde, certains ont des demandes et des envies perverses.
Nous demandons souvent des choses parce que nous voulons concurrencer les autres. Nous demandons généralement certaines choses, sachant très bien que nous ne sommes pas prêts à en prendre soin. Nous demandons continuellement des choses alors que, nous savons très bien que c'est pour retourner dans le monde après.
Plusieurs passages dans les Évangiles rapportent des miracles opérés par Jésus, où il mentionne que ces actes sont accomplis pour la gloire de Dieu et où il encourage ensuite les bénéficiaires de ces miracles à partager leur témoignage. Voici quelques exemples :
1. Jean 9:1-3, 6-7, 35-38 : Dans l'histoire de la guérison de l'homme né aveugle, Jésus déclare que la condition de l'homme servira à manifester les œuvres de Dieu. Après avoir guéri l'aveugle, l'homme est interrogé par les voisins et les pharisiens, et il témoigne de l'acte de Jésus. Plus tard, quand Jésus le retrouve, l'homme exprime sa foi en Jésus et l'adore, montrant un témoignage de foi après sa guérison physique.
2. Jean 11:1-4, 40-44 : Lors de la résurrection de Lazare, Jésus dit explicitement que la maladie de Lazare ne mènera pas à la mort, mais est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Après avoir ressuscité Lazare, de nombreux Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui avaient vu ce que Jésus avait fait crurent en lui.
3. Marc 5:18-20 : Après avoir guéri l'homme possédé par une légion de démons dans la région des Géraséniens, Jésus lui dit de rentrer chez lui et d'annoncer tout ce que le Seigneur avait fait pour lui et comment il avait eu pitié de lui. L'homme s'en va et commence à proclamer dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tous étaient étonnés.
4. Matthieu 8:1-4 : Dans le récit de la guérison d'un lépreux, après que Jésus ait touché et guéri l'homme, il lui dit de ne le dire à personne, mais d'aller se montrer au prêtre et d'offrir le don que Moïse avait prescrit, cela servirait de témoignage à eux. Cette instruction place l'action dans le cadre de la Loi de Moïse, permettant au miracle de servir de témoignage au sein de la structure religieuse de l'époque.
Ces passages illustrent que les miracles de Jésus ne sont pas seulement des démonstrations de compassion et de pouvoir, mais aussi des actes significatifs destinés à révéler la gloire de Dieu et à encourager la foi et le témoignage parmi le peuple.