VII
Ses idées, en littérature, étaient des plus saines. Jamais elle ne donna, comme tant d’autres femmes de son temps, « dans les sottises romantiques. » Casimir Delavigne, Scribe étaient ses auteurs. Et de même, en peinture, elle préférait Paul Delaroche, Horace Vernet, Steuben, et tutti quanti, aux barbouilleurs qui portent les noms de Géricault et Delacroix. Si, en médecine, elle faisait comme on a vu, et assez volontiers, des expériences in anima vili, elle se gardait bien d’en faire dans l’art. Elle n’aurait pas reçu chez elle Victor Hugo, eût-il dû lui payer ses dettes, et si Courbet n’avait été alors un tout jeune enfant et s’il lui avait demandé de faire son portrait, elle aurait pris la chose pour une insulte.