V Les Masures Dans cette partie de la Dalmatie qui appartenait autrefois à la petite république de Raguse, non loin de la Narente, sur un terrain inculte et désert, mais où la main de l’homme a laissé comme traces quelques plantations d’oliviers et de raisins de Corinthe, enfouies à moitié aujourd’hui sous le sable, s’élèvent de misérables constructions, chancelantes, lézardées, et justement appelées les Masures. Ces masures, autrefois élevées, puis abandonnées par des défricheurs allemands ou dalmates, tels qu’on en rencontre, formés en colonies, dans les endroits les plus stériles de la contrée, s’appuient, d’une part, sur une petite chaîne montagneuse dont les derniers rameaux, soulevant à peine le sol, viennent les ceindre en avant comme pour leur servir de remparts. À gauche, le lo