VI Ruse et violence Sur la même ligne, mais à quelque distance des écuries, s’élevait la masure principale, à laquelle faisaient face le chemin creux et la petite colline pierreuse, toute parsemée de buissons et de taillis. Au premier étage de cette construction, dans deux chambres, séparées entre elles par un long grenier éclairé du côté de la plaine, étaient enfermés les prisonniers ; le Rousniaque d’un côté, Georges Arnstein de l’autre. La cellule de celui-ci, dégradée par les eaux pluviales, recevait le jour à travers les barreaux rouillés d’une large fenêtre sans vitres, tournée du côté des montagnes. Les capricieuses arabesques tracées par l’humidité sur les murailles de ce triste logis en étaient les seules décorations. Arnstein, garrotté seulement par les pieds, mais sous la g