– Tout ce que je puis vous dire, c’est qu’hier au soir on assurait avoir vu, au-delà de Gradaz, du côté de la plaine, deux uhlans blessés, et qui avaient été atteints tous deux, une heure auparavant, par la carabine enchantée du chef de ces bandits, un certain Zéno ou Zény, un diable incarné, un vampire, que les journaux de Vienne appelaient le roi du Danube. Connaissez-vous Zéno, mon cher monsieur ?
– Non !
– Pas plus que le paklara alors, c’est fâcheux. Il faut pourtant qu’il figure dans mon excursion en Dalmatie. Ah ! si Sa Majesté danubienne voulait venir un seul instant poser devant moi, quelle bonne fortune pour la maison Treuttel ! »
Et, son esquisse achevée, l’artiste, ne se souvenant déjà plus si celui qu’il venait de dessiner était en route pour échanger du blé contre des bœuf
