VII Les absents ont toujours tortMonte-Carlo. Ma chère gourmandise, Le carnaval est mort, ce matin. Mais je suis en carême, depuis une semaine, puisque je suis loin de toi. Pourquoi ai-je quitté Paris ? Avais-je besoin des rayons du soleil ? J’avais les regards de tes yeux. Avais-je besoin d’aller écouter la chanson harmonieuse des flots de la mer azurée ? J’avais les caresses de ton parler si doux. Je suis parti à la rencontre du printemps. Si je n’avais fui l’amour, le voyage aurait été délicieux. On a filé par le rapide du soir. La nuit s’écoule en songeries. Si tu avais pu m’accompagner, nous aurions occupé, peut-être, le coupé, qui, à côté de mon compartiment, était empli par une lune de miel, et nous aurions, aussi, pour être chez nous, baissé les stores. En descendant, aux arrê