XXIV
LE SAUT-DE-BAUGÉAppelé par le coup de sifflet que nous avons indiqué, Guérin arriva près de Jean Oullier et le trouva qui hésitait. Disons la cause de son hésitation.
Le Saut-de-Baugé est un marécage au-dessus duquel le chemin qui conduit à Souday monte presque perpendiculairement. C’est un des escarpements les plus abruptes de cette montueuse forêt. La colonne des culottes rouges, comme Guérin appelait les soldats, devait d’abord traverser ce marécage, puis gravir cette côte rapide. Jean Oullier était arrivé à l’endroit de la route où le chemin s’étend, à l’aide de fascines, à travers le marécage, pour monter ensuite la colline. Nous l’avons dit, arrivé là, il avait sifflé Guérin, qui le trouva réfléchissant.
— Eh bien ! demanda Guérin, à quoi penses-tu ?
— Je pense, répondit Jea
