– Ah ! Il est bien drôle ! Au commencement, il me faisait peur ; mais maman dit qu’il est bien meilleur qu’il ne paraît, et maman dit toujours la vérité. Vous vous appelez Fernand ? – Oui. – Moi, je m’appelle Marie-Thérèse. – J’ai eu une petite sœur qui se nommait comme vous. – Vraiment ? – Malheureusement, elle est morte à l’âge de quatre ans. – Ah ! elle est au ciel ; mais vous, vous n’avez plus de sœur ; c’est triste ! » Fernand n’osa pas dire qu’il lui semblait en retrouver une dans la douce enfant que la Providence mettait sur son chemin ; mais il le pensa. La candeur de la petite fille était touchante ; on voyait dans son regard la bonté de son cœur, et elle avait l’air d’être faite pour consoler la tristesse et pour guérir toute blessure. De son côté, Marie-Thérèse s’était p