CHAPITRE VII Deux bons enfants Enfin, ils étaient arrivés par la voie ferrée, les fidèles amis du savant. Les caisses avaient été déclouées ; il en avait retiré quantité de volumes, qui gisaient sur le parquet de la rotonde ; et, dans une sorte de désespoir, il se demandait comment il viendrait à bout de classer tant de livres précieux, et de les retrouver facilement sur les rayons où, serrés les uns contre les autres, ils attendraient la fin de sa laborieuse existence. Une jolie enfant, d’une dizaine d’années, au front intelligent, à l’œil doux et craintif, jouait sur la pelouse avec un petit chien. La fenêtre de la rotonde était ouverte. Le vieillard regardait Marie-Thérèse, et elle-même tournait sans cesse la tête vers cette masse de livres, jetés pêle-mêle sur le parquet. L’un et l