III-2

3301 Words

On était arrivé devant l’Asile. Macquart, qui écoutait, descendit du siège, en disant : – C’est un gamin bien doux, bien doux. Et puis, il est si beau, un ange ! Maxime, pâli encore, et grelottant, malgré la chaleur étouffante, ne posa plus de questions. Il regardait les vastes bâtiments de l’Asile, les ailes des différents quartiers, séparés par des jardins, celui des hommes et celui des femmes, ceux des fous tranquilles et des fous furieux. Une grande propreté régnait, une morne solitude, que traversaient des pas et des bruits de clefs. Le vieux Macquart connaissait tous les gardiens. D’ailleurs, les portes s’ouvrirent devant le docteur Pascal, qu’on avait autorisé à soigner certains des internés. On suivit une galerie, on tourna dans une cour : c’était là, une des chambres du rez-de-c

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