III-1

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IIIPendant un mois, le malaise empira, et Clotilde souffrait surtout de voir que Pascal fermait les tiroirs à clef, maintenant. Il n’avait plus en elle la tranquille confiance de jadis, elle en était blessée, à un tel point, que, si elle avait trouvé l’armoire ouverte, elle aurait jeté les dossiers au feu, comme sa grand-mère Félicité la poussait à le faire. Et les fâcheries recommençaient, souvent on ne se parlait pas de deux jours. Un matin, à la suite d’une de ces bouderies qui durait depuis l’avant-veille, Martine dit, en servant le déjeuner : – Tout à l’heure, comme je traversais la place de la Sous-Préfecture, j’ai vu entrer chez madame Félicité un étranger que j’ai bien cru reconnaître… Oui, ce serait votre frère, mademoiselle, que je n’en serais pas surprise. Du coup, Pascal et

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