XVIILa mer est redevenue calme ; l’atmosphère s’allège graduellement et le ciel reprend sa clarté. Presque tous les passagers vont et viennent sur le navire, humant l’air avec délices et se congratulant mutuellement de l’amélioration du temps. Les officiers du bord passent au milieu d’eux, souriants et rassérénés. À l’avant, les noirs profitent de l’accalmie pour secouer leur torpeur et faire un brin de toilette. Philippe Martinvast est accosté à différentes reprises. On lui demande des nouvelles de son cousin. – Mme Listor ayant insisté pour être conduite auprès du malade, ils y vont ensemble, et, à leur retour, le dialogue suivant s’établit entre eux. – Mon cousin, en définitive, n’est pas tant à plaindre, dit Philippe. S’il est un peu souffrant, il est au moins, vous l’avez vu, en aim