XIIIJacques de Vertpré avait cru pouvoir profiter du recueillement de la matinée pour adresser à sa mère une longue missive. Il s’était installé à cet effet dans un coin du salon de lecture, espérant bien que les autres passagers, au moment de quitter leur cabine, ne feraient qu’un bond jusqu’au tillac et le laisseraient seul sur son divan. Il avait déjà écrit quelques feuillets lorsque la porte s’ouvrit. C’était Rosa Myrtil qui entrait, un manuscrit à la main. La jeune femme cherchait aussi, de son côté, à s’isoler, pour apprendre le texte d’un rôle. Dire qu’elle fut très vivement contrariée en apercevant Jacques ne serait peut-être pas exact, mais vraiment, – non vraiment, – elle ne s’attendait pas à le trouver. Elle alla droit vers lui, tandis qu’il se levait pour la saluer. La conve