« Allons, dit-il, promenant sur le petit instrument une main caressante, nous pouvons bien en rester là pour le moment. Boîte de Mozart, boîte de Max, boîte du petit Joseph, nous vous rendons la parole. » Après avoir mis en mouvement le frêle mécanisme, il s’assit près de la table, et n’ouvrit plus la bouche avant que l’air chéri eût été joué d’un bout à l’autre, à deux reprises. Remarquant, alors, que sa nièce semblait un peu plus calme, il lui parla de nouveau. « Vous avez donc des peines, Sarah ? lui dit-il tranquillement. Vous venez de me le dire, et votre physionomie me l’atteste. Est-ce que vous regrettez votre mari ? – Je regrette de l’avoir jamais rencontré ! répondit-elle… Je regrette de l’avoir épousé… Maintenant qu’il n’est plus, je ne puis dire que je le regrette… mais je lu