— Papa ! maman. Papa ! Aussitôt, le bonhomme de deux ans et demi descendit de son perchoir afin d’accueillir son père. Derrière le rideau, Lorette les observait dans la cour. Accroupi, Pierrick tendait les bras vers Nathan. L’enfant lui sauta au cou et se blottit contre lui. Lorsque la grande main calleuse caressa la joue du petit, Lorette se sentit émue. Pierrick adorait son fils… Elle devait travailler sur elle-même pour que tout redevienne comme avant. Elle croisa les doigts. Elle y parviendrait, coûte que coûte. Nathan rentra dans la cuisine victorieux, juché sur les épaules de son père. — Quelle matinée ! Ils n’arrêtaient pas de s’engueuler ! On a bien cru qu’ils allaient en venir aux mains… Moi, je m’en fous, remarque. Du moment que ma paie tombe à la fin du mois… Ça sent bon ! Q