XIVMardi, 8 janvier. Oh ! les étonnantes petites personnes, que j’ai rencontrées aujourd’hui à la campagne ! Je les voyais de loin cheminer devant moi, une cinquantaine, presque en rang comme un peloton de soldats, toutes pareilles et toutes blanches. Des peignoirs de calicot blanc, – aux manches plates, attachés à la taille par une ceinture, sans corset, – en faisaient des bonnes femmes bien rondes, à tournure de grosse paysanne inélégante. Des bonnets de calicot, tout simples et tout raides, mais trop majestueux et comme gonflés de vent, semblaient des cloches à melon sur les têtes… Qu’est-ce que ça pouvait bien être, ce monde-là ? Des Japonaises, fagotées ainsi, lourdement et sans grâce ? – Pas possible. J’ai pressé le pas pour vérifier. Et, sous les hauts bonnets comiques, j’ai bien