« Sur ma foi ! dit Tom en se déshabillant lentement et en considérant toujours le vieux fauteuil, qui se tenait d’un air mystérieux auprès du lit, je n’ai jamais vu rien de si drôle de ma vie ni de mes jours ; farcement drôle ! dit Tom, qui, grâce au punch, était devenu singulièrement penseur. Farcement drôle ! » Il secoua la tête avec un air de profonde sagesse et regarda le fauteuil sur nouveaux frais ; mais il eut beau regarder, il n’y pouvait rien comprendre. Ainsi, il se fourra dans son lit, se couvrit chaudement, et s’endormit. Au bout d’une demi-heure, Tom s’éveilla en sursaut au milieu d’un rêve confus de grands hommes et de verres de punch. Le premier objet qui s’offrit à son imagination engourdie, ce fut l’étrange fauteuil. « Je ne veux plus le regarder, » se dit Tom à lui-même