Lettre LIIParis, 9 octobre, VII. Je suis très content de votre jeune ami. Je pense qu’il sera aimable homme, et je me crois sûr qu’il ne sera pas un aimable. Il part demain pour Lyon. Vous lui rappellerez qu’il laisse ici deux personnes dont il ne sera pas oublié. Vous devinez bien la seconde : elle est digne de l’aimer en mère ; mais elle est trop aimable pour n’être pas aimée d’une autre manière, et il est trop jeune pour prévenir et éviter ce charme qui se glisserait dans un attachement d’ailleurs si légitime. Je ne suis point fâché qu’il parte : vous êtes prévenu, vous lui parlerez avec prudence. Il me paraît justifier tout l’intérêt que vous prenez à lui : s’il était votre fils, je vous féliciterais. Le vôtre serait précisément de cet âge : et lui, il n’a plus de père ! Votre fils e