XV Nous pardonnons à Neptune. – L’orage. Le sinistre. J’ai pardonné à mon bon vieux Neptune, maman. Ce matin qui est-ce que je vois paraître sur le seuil de ma chambre ? Neptune avec Ricoco sur le poing. « Monsieur Robert, vous m’en voulez, m’a-t-il dit sans oser avancer dans l’appartement ; j’ai agi brutalement, le chat étant à vous, qui êtes si bon pour moi. Je ne sais quel diable m’a soufflé d’assommer ce malheureux Griffard. Voyez-vous, monsieur Robert, quand on touche aux gens ou aux choses que j’aime, je ne me connais plus. Ce pauvre Ricoco a fait toutes mes campagnes, je l’ai bien souvent sauvé de la marmite ou de la broche, et je m’y suis attaché, quoi ! Aussi, quand je l’ai cru mort, la colère m’a emporté, et la colère c’est la pire des eaux-de-vie, elle vous grise un homme dan