IX Le philosophe des flaques. – Fidélio est héroïque Je me lance dans les descriptions. Aujourd’hui je t’apprends qu’on a baptisé ton Robert ; on l’appelle le philosophe des flaques. Que veux-tu ! j’aime les flaques, non pas comme Gaston, qui, en sa qualité de futur officier de marine, fait toujours de la navigation, mais en amateur. J’aime à m’asseoir sur une haute pierre au beau milieu d’une belle flaque d’eau de mer, et je reste des heures à examiner le petit peuple maritime qui l’habite. J’aime à voir les bernard-l’ermite galoper sous l’eau claire, leur maison sur le dos, à voir scintiller les crevettes, à voir apparaître les crabes verts. Parfois du bout du pied je trouble l’eau, et aussitôt les petits émigrants rentrent dans leur coquille, les crevettes bondissent effrayées, les c