Captivité

1261 Words
Mes lèvres sont sèches, j'ai le goût amer du sommeil dans ma bouche, et ma tête me fait horriblement mal. J'ai du prendre, la cuite de ma vie! Me dis-je en me réveillant.  Je sens que je suis allonger dans des draps frais, ils sentent bon la lessive et l'adoucissant. Je bouge un peu et me rends compte que je suis complètement nue! Je me lève brusquement. Mon avion! Je tire les draps, m'enroule avec et cherche à tâtons mes vêtements. Il fait noir dans la pièce, mais je comprends tout de suite que je ne suis pas dans ma chambre. Les images d'hier soir, me revienne en mémoire : le bar, James, Chloé, mon départ, mon k********g?! C'est impossible! Je dois encore rêver, ça ne peut être que ça... Il n'y a qu'une fenêtre près du lit, je regarde à travers. Je ne sais pas si le jour se lève ou s'il se couche. Il y a des nuages et de la végétation tout autour de ce qui semble être une maison, comme une forêt. J'ai l'impression d'être dans un chalet... je ne sais pas... Soudain, j'entends des pas monter un escalier. Une lumière s'allume sous la porte, et les pas s'arrête devant. Le cliquetis d'une clef ricoche sur la poignée qui se baisse, pour laisser apparaître une grande silhouette d'homme. Je suis pétrifiée! Je recule aussi loin que je peux, mais me heurte à un mur. " Bonsoir, Théa. " dit-il d'une voix rauque. Le ton qu'il utilise est glaçant, mais j'ai l'impression de l'avoir déjà entendu. Théa : " Que voulez-vous? Pourquoi m'avez-vous emmenez ici? " demande-ai-je, terrifiée. Il ne répond pas. Il s'avance d'un pas lent dans ma direction. Mon Dieu. J'ai l'impression que je vais me liquéfier. Ça y est, c'est ma dernière heure, je vais mourir... Il pose sa main sur la mienne, car je me suis agrippée au drap qui entoure mon corps. Il tire dessus pour le faire tomber, mais je ne lâche pas. "Théa... si j'étais toi, je ne ferais pas ça... " dit-il. Je reconnais cette voix, mais je ne me souviens pas à qui elle peut bien appartenir! Théa : " Je vous en supplie, ne fait pas ça! " dis-je les yeux déjà mouillés de larmes.  Il ne m'écoute pas, et d'un geste, il me plaque violemment contre le mur et tire le drap abruptement. Je suis complètement nue, devant cette silhouette menaçante. Je le sens respirer bruyamment. Il passe sa main sur mes épaules, descendant le long des mes bras. Il me caresse avec délectation presque. J'essaye de me débattre, mais lorsque je fais un mouvement, il remonte rapidement sa main jusqu'à mon cou et fait pression dessus. J'arrive à peine à respirer. " Ne te débat pas! Toi et moi savons que c'est comme ça que ça aurait fini de toute façon..."  Il lâche sa pression autour de mon cou, et je glisse contre le mur, essayant de reprendre ma respiration. Il recul, puis appuie sur l'interrupteur. Une lumière crue inonde la pièce. J'ai du mal à acclimater mes yeux. Lorsque je regarde dans sa direction, je suis atterrée de reconnaitre Thomas! Ça ne peut être réel! Thomas! Un criminel! Pourquoi?! Que lui ai-je fais? Théa : " Thomas? Pourquoi? Pourquoi tu fais ça? " dis-je, prise de panique. Thomas : " Parce-que je le peux. " dit-il avec un sourire carnassier.  Théa : " Mais, on été amis? " dis-je, confuse. Thomas : " Non. Je ne crois pas. On s'est vu quoi... cinq ou six fois. Ça ne fait pas de nous des amis, mais si tu es là, c'est que j'ai voulu que ça aille plus loin... et comme je ne suis pas patient, et que j'ai décelé que toi aussi, tu n'étais pas contre... alors j'ai pris les devants... " dit-il, calmement. Théa : " En m'enlevant? C'est comme ça, que tu séduis les femmes? Ça n'a pas de sens! " dis-je, en colère. Thomas : " Toi et moi, c'était inévitable. Alors au lieu de faire semblant, de jouer à ce jeu pathétique de séduction... autant t'emmener ici. Puisque c'est ici, que tu aurais fini, quoiqu'il arrive. " dit-il, d'une voix glaçante.  Je le regarde, éberluée. Il a l'air convaincu de ce qu'il dit. Il semble avoir retrouvé sa maitrise. Je me relève donc doucement. Il est à présent prés du lit. La porte est encore ouverte, je décide de m'y précipiter, mais à peine ai-je fait un pas, qu'il est déjà devant, et la claque violemment. Thomas : " Arrivera un moment, où tu n'essaieras même plus de t'enfuir, quand tu comprendras que tu ne peux pas. " dit-il, retrouvant intantanément son ton menaçant. Il plonge son regard vert dans mes yeux. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres et je comprends que je suis en danger. Il se rue sur moi, me tire jusqu'au lit et m'y jette. Je m'accroche au drap que j'ai réussi à remettre sur moi, mais il est trop fort, et il l'arrache à nouveau avec une facilité déconcertante. Théa : " Non! Je t'en supplie! Non! Ne fais pas ça! Pitié! " crie-ai-je. Il colle son corps contre le mien et coince mes bras au dessus de ma tête. Thomas : " Pourquoi? Pourquoi ne ferais-je pas ce que je veux avec toi? Tu es ici chez moi et à présent je te possèdes. Je peux faire ce que je veux et tu ne peux pas m'y empêcher... "  Il tient fermement mes poignées d'une de ses mains, puis passe l'autre sur ma poitrine, lentement, comme pour savourer son emprise. Il descend sur mon ventre. J'essaye de bouger mais je n'y arrive pas... Théa : " Arrête! S'il te plaît... " dis-je, les larmes aux yeux. Il continu. Passant sa main sur mon pubis. Théa : " Non! Je... je suis vierge! " crie-ai-je. Il se raidit. Il enlève sa main, puis s'agrippe à nouveau à mes poignées. Il me regarde, il est contrarié. Thomas : " Tu as dit quoi? " dit-il, visiblement étonné. Théa : " Je suis vierge. " dis-je, dans un sanglot. Thomas : " Tu mens. C'est ridicule! "  Théa : " Je le jure. Je n'ai jamais couché avec qui que ce soit. " jurant de toute mes forces. Thomas : " Pourquoi? "  Je suis surprise, qu'il me pose toutes ces questions, maintenant, alors qu'il me retient contre mon gré et qu'il s'impose à moi de cette façon. Théa : " Je... je ne me suis jamais retrouver dans une position où... les choses aurait pu... je ne sais pas... " dis-je, confuses. Il m'observe sans rien dire. Il passe ses yeux sur tout mon corps puis remonte jusqu'à mon visage. Il scrute chacun de mes traits, comme pour voir si je n'ai aucunes malformations. Thomas : " Si c'est vrai, ce que tu dis est incroyable. " dit-il, comme admiratif. Théa : " C'est vrai... je le jure! "  Il s'approche de mon oreille, et je sens son souffle contre ma peau. Thomas : " Et bien... ça va être un véritable plaisir de t'apprendre à me satisfaire... " chuchote-t-il. Il me lâche. Puis se dirige vers la porte." Je t'apporterai ton petit-déjeuner demain matin. " dit-il, d'un ton neutre, avant de claquer la porte derrière lui.  J'entends les deux tours qu'il fait avec la clef, puis il s'éloigne de la porte. Je me recroqueville sur moi-même et commence à pleurer toutes les larmes de mon corps.  Mon Dieu, ce n'est pas possible... je suis captive!
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