Mensonges

1108 Words
Mes yeux sont collés par le sel de mes larmes. J'ai du mal à les ouvrir, lorsque le soleil traverse la chambre. J'ai pleurée toute la nuit. Je ne me suis même pas rendu compte, de quand j'ai pris sommeil! J'essaye de trouver le moyen de me sortir de cet enfer, mais je n'arrive pas à trouver la solution! Je me redresse tant bien que mal, et regarde tout autour de moi. Les murs de la chambre sont blanc, il y a une horloge en acier de type industriel qui est accroché en face de moi, il est 10h30. Sur le pan d'un mur, il y a la photo d'une caméra vintage accroché dans un grand cadre. Un tapis blanc est posé à terre, prés d'une des deux fenêtres, où un petit fauteuil gris anthracite attend d'être occupé. Il y a une porte à ma droite, je crois que ce sont les toilettes. Je me lève et décide d'y aller. Lorsque j'appuie sur l'interrupteur, je me retrouve face à une grande salle de bain, d'une incroyable modernité. Toute blanche, avec du marbre autour du lavabo et de la gigantesque baignoire. Il y a du savon, du shampoing, une brosse à dent, des serviettes... Comme-ci j'étais l'invité d'un hôtel chic! Malheureusement, mon sort est autre, je ne peux pas aller et venir comme je le souhaite et au bruit que j'ai entendu hier, je suis enfermée ici. Je rentre dans la baignoire et décide de prendre une douche. Étrangement, l'eau chaude apaise mes muscles et je me détends, essayant d'oublier où je suis. Je prends un peu de gel douche, il sent divinement bon le jasmin et la rose. Après mettre longuement frottée et rincée, je sors de la baignoire, et me brosse les dents afin de m'enlever ce goût immonde d'alcool et de sommeil dans ma bouche. Je cherche dans un tiroir et trouve une brosse. Je me coiffe, mais ne trouve rien pour m'attacher les cheveux. Je reste enroulée dans ma serviette, n'ayant pas retrouvée mes vêtements d'origine. Quand je sors de la salle de bain, je suis surprise de trouver le lit fait, et une robe ainsi que des sous-vêtements qui m'attendent. Je passe la main dessus. Ce sont des sous-vêtements en dentelle blanche, assez sophistiqués et très élégants. Ils ont l'air d'être à ma taille. Quant à la robe, elle est blanche, avec des motifs floraux très délicat. À contre coeur, je passe ces vêtements, n'ayant pas d'autre choix. À peine, ai-je, fermé mon dernier bouton, que la porte s'ouvre. Thomas : " Tu as bien dormi? " dit-il, portant un plateau dans les mains. Je m'immobilise à sa vu. Je n'ose pas répondre. Il dépose le plateau sur le lit. Puis m'observe. Il a l'air... joyeux? Thomas : " Je vois que les vêtements que je t'ai ramené, te vont parfaitement. "  Théa : " C'est toi, qui a fait le lit? " demande-ai-je, sans y croire. Thomas : " Qui d'autre? Il n'y a que toi et moi, ici. "  Il va s'assoir sur le fauteuil prés de la fenêtre, qui disparait sous son corps. Il me regarde droit dans les yeux. Thomas : " Mange, ça va refroidir. " dit-il, détaché. Je ne bouge toujours pas. Je regarde ce qu'il y a dans le plateau. Des pancakes, des oeufs, du bacon et du jus d'orange. Je ne sais pas si j'ai faim. À vrai dire, je ne sais pas grand chose en ce moment. Voyant mon conflit intérieur, il penche légèrement la tête et m'observe de façon plus appuyé. Thomas : " J'ai dit : assied-toi et mange! " répéte-t-il, froidement. Je m'assoie au bord du lit et commence à manger ce qu'il y a dans mon assiette. C'est délicieux. Je n'arrive pas à me concentrer, alors que je sens son regard sur moi. Je bois une gorgée de jus d'orange pour me donner du courage. Thomas : " C'est bien. " dit-il, comme-ci il se parlait à lui-même. Théa : " C'est toi qui à préparé ça? " demande ai-je, prudemment. Thomas :" Je t'ai déjà répondu. Il n'y a que nous ici. "  Je continue de manger sans plus poser de question. Quand j'ai fini. Je dépose mes couverts dans mon assiette. Il se lève et récupère le plateau. Thomas : " Je reviendrai pour le déjeuner. " dit-il, devant la porte. Lorsqu'il quitte la pièce, j'expire bruyamment, j'ai l'impression d'avoir été en apnée tout le temps où il a été là! Il arrive si bien à cacher sa fureur... Il peut être doux, comme il peut être dangereux. Toutes les fois où je l'ai croisé à la fac, il était adorable, un peu timide même... Je n'aurais jamais pu soupçonner sa perversion. Il y avait quelque chose en lui, qui me touchait presque... Qu'est-ce-que je raconte, cet homme à essayé de me v****r la nuit dernière, et je me remémore notre rencontre?!  Il faut que je réfléchisse avec discernement, que je mette un plan au point pour me sortir d'ici. Il m'a confirmer qu'il n'y avait que nous ici. Donc pas de garde, pas de geôlier pour m'attraper si je tente de m'enfuir... Il faudrait que je saches où je suis, dans qu'elle ville ou endroit je me trouve. Il n'y a que de la forêt autour de nous, j'entre-aperçois du sable derrière quelques arbres... Je ne comprends rien... Je ne sais pas où je suis, ni ce que je fais là! Il faut que je garde mon calme, je ne dois pas céder à la panique... Je ferme les yeux et prends une profonde respiration. Je suis forte, je suis intelligente et je ne laisserai jamais personne me soumettre! Je me répète cette phrase une dizaine de fois, et quand je l'assimile parfaitement, une idée me parvient à l'esprit. Je vais lui faire ce qu'il m'a fait... Je vais lui inspirer confiance, lui faire croire que je suis résignée à mon sort, que je l'apprécie... et lorsque le moment sera venu... le bon moment... je m'en irai! Il va falloir que je passe par différents états pour arriver à cela, mais si je m'y prend bien, il n'y verra que du feu. Je ne dois pas changer d'habitude trop rapidement, cela doit être progressif... J'essaierai une première fois de m'enfuir, pour voir jusqu'où je peux aller, il s'attend d'ailleurs à ce que je le fasse. Quand j'aurai analyser les lieux, je pourrais avoir une plus grande perspective, de ce qui s'offre à moi.  Il croit que je suis douce et docile, mais il s'est trompé de personne. Je suis forte, intelligente et je ne me soumettrai à personne!
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