— Tu ne perds rien pour attendre ! hurlais-je, joueuse. Je nage à toute vitesse vers lui, lui saute dessus et le plaque dans l'eau, ma main sur son torse et mes jambes enroulées autour des siennes, mais mon envie de vengeance se faufile à travers les vagues que l'on provoque. D'une main, il me caresse la joue, un geste tendre et adorable, puis au moment où un sourire glorieux se dessine sur ses lèvres, je l'éclabousse de toute mes forces ! C'est tellement drôle, nous voir chahuter comme cela. Le pauvre, il ne s'y attendait pas, il pensait avoir gagné, mais j'ai tenu bon. Ses lèvres sont pincées, de frustration ou d'amusement, je ne le sais. Ses yeux sont fermés, il les frotte pour évacuer l'eau à l'intérieur à la manière d'un enfant tout grognon. Que s'en est risible ! J'aimerai avoir le