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Libère-moi de mes démons - Tome 1

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Alice souffre depuis longtemps. Une nouvelle rencontre va lui donner l'espoir de s'en sortir. Mais rapidement, cet espoir se transforme en doute...

Alice.

Voici comment ma mère a décidé de m’appeler. Je pense qu’elle me voyait comme une future princesse.

Malheureusement pour elle, ma vie ressemble plus à Alice au pays des cauchemars.

Je ne suis qu’une jeune fille brisée, sans espoir ni amour. La mort me guette et la paix s’envole loin de moi.

Les coups pleuvent sur mon corps et la terreur m’habite.

Plus les mois passent, plus mon âme s’estompe pour ne devenir que poussière.

Le démon est en moi. Le monstre vit avec moi.

Mais une rencontre inattendue va bouleverser ma vie si insignifiante.

Cet homme n’était pas préparé à me sortir du gouffre dans lequel j’étais enterrée et pourtant, malgré mes tentatives pour le repousser, il va s’accrocher de toutes ses forces pour réussir à pénétrer mon cœur qui brûle de désespoir.

Va-t-il réussir à me sauver ?

Va-t-il m’aider à me libérer de tout ce qui a emprise sur mon esprit ou vais-je brûler dans l’agonie ?

Qui est cet homme qu'a rencontré Alice ? Aura-t-il un effet bénéfique sur elle ? Découvrez sans plus attendre le premier tome d'une saga de romance hors du commun !

EXTRAIT

Comment peut-on aimer et haïr au même moment ?

En effet, selon le côté où l'on se trouve, tout est différent. Ce portail, le portail du lycée est la voie de la liberté et du bonheur, mais elle m'enferme aussi dans mon propre enfer me laissant ainsi seule dans le noir. Mes journées commencent et se terminent par scruter l'obscurité qui me défie, essayer de ne pas avoir peur du noir, parce qu'elle fait partie de mon quotidien depuis mon enfance. Ma vie est plus vide que jamais, il y fait noir, il y fait froid, il y fait peur...

Il y a là quelqu'un d'immense qui halète, il y a là une présence plus redoutable que le vide qu'elle ne comble pas, il y a là le pire monstre du loch Ness ! Oublier mon passé est devenu impossible à partir du moment où je vis avec. Je n'oublie rien, je cache. Et quand il sort, il fait mal, très mal. Je suis là, incapable de franchir le seuil de ma maison, je tremble de peur, je sais ce qui va arriver, et cela me terrifie. La porte s'ouvrit par surprise. Mon pouls s'emballe. Je LE vois se mettre dans l'encadrement de la porte pour y imposer sa force. C'est l'image même du monstre te dominant par sa supériorité, par sa force physique et son emplacement. Je ne sais quoi faire. Enfin si. Je sais comment agir pour le satisfaire mais je ne veux pas le faire. Je remarque son air vicieux, cet air qui me met facilement hors de moi. Seulement je ne peux être furibonde. Il y a des passages de notre vie où l'on doit ravaler notre haine, notre fierté et notre dégoût, parce que même si c'est intenable, cela serait bien pire de lui lâcher mon venin au visage. Alors je prends sur moi et je fais un pas, puis deux, montant les escaliers petit à petit, regardant chaque geste comme une torture, chaque espace se réduisant entre lui et moi comme la fin de la liberté.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Aline Cooper - Etudiante en psychologie, je suis passionnée par la lecture et l’écriture, par les citations révélant la profondeur de l’âme.

Sincère, altruiste, honnête, douce, et humble, je préfère comprendre que juger.

Je déteste les préjugés, les jugements infondés, la violence, la maltraitance…

Auteure depuis mes quinze ans, je libère mon âme en écrivant sur ces thèmes désolants.

Manquant de confiance en moi, j’ai mis énormément de temps avant de parler librement de ma passion et de mon don d’écrivaine.

Ecrire me permet d’oublier l’univers dans lequel je vis. Ecrire me fait sentir vivante et humaine.

Le monde de la lecture et de l’écriture me possède. Je ne peux vivre sans, comme nous ne pouvons vivre sans un cœur qui bat.

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Couverture-1
Libère-moi de mes démons Tome un Aline Cooper Romance Editions « Arts En Mots » Illustration graphique : © Val Chapitre un Inspirer. Expirer. Bloquer. C'est comme si le monde s'écroule sur moi et je ne crois pas si bien dire. Je sens une sueur froide dégouliner le long de mon dos. J'ai tout débranché, je n'entends rien, je ne vois rien, je ne respire pas, je ne sais même plus comment faire. J'ai le sentiment d'être enterrée vivante, avec l'odeur de la chair brûlée qui m'étouffe et qui me fait perdre pied. C'est un sentiment dévastateur. Se sentir mourir, lentement, très lentement, ne plus sentir l'air s’infiltrer dans ses poumons, ressentir le manque, le besoin d'oxygène, garder espoir jusqu'au dernier instant... Je suis dans le noir complet, c'est comme un bourdonnement, je distingue le monde tourner autour de moi et la mort approcher, je laisse une effroyable torpeur m'envahir et mon esprit sombrer dans le néant... ~ Tout est flou, des milliers de visages m'observent, je dois être un drôle d'animal, je ne sais plus où je suis, ni qui je suis. Pourtant mon esprit reste bloqué sur une pensée : la mort. C'est comme si même en perdant mon identité, mon inconscient garde les séquelles de mon dernier vestige. Suis-je au paradis ? Une chose attire mon attention, j'ai un objet dans la main, un téléphone. Comme par enchantement, tout devient clair, je ne suis pas au paradis, loin de là, je suis dans le début de la fin, le début de la mort, le début de mon enfer ! — Mademoiselle, vous allez bien ? En regardant cet inconnu, une envie subite de me réfugier dans ses bras me serre la poitrine et pourtant, je reste immobile, l'observant avec certainement un air ahuri et ne sais quoi lui répondre. Comment puis-je bien aller ? J'ai tout perdu, je suis seule et abandonnée. C'est en voyant partir plusieurs personnes ayant perdues patience que je remarque qu'un troupeau d'humains s'était formé autour de moi, à coup sûr ils étaient venus pour observer la bête de foire, pour observer la folle que je dois laisser paraître, pour en rire, pour juger, pour combler le manque de leurs pathétiques vies. Cet homme insiste en me posant la même question, tout en m'aidant à me relever, jusque-là je n'avais pas remarqué que j'étais allongée, recroquevillée sur moi-même, en pleine ville, sur un trottoir. Une fois les pieds bien ancrés au sol, je dégage rageusement mon bras de son emprise puis je pars en courant vers une ruelle. Je cours sans destination précise, je pleure sans pouvoir m'arrêter, je trébuche sans pouvoir me relever. Assise, le dos contre une porte d'un vieil appartement, je réponds au numéro qui me harcèle depuis, il me semble, une éternité. Malheureusement je sais parfaitement qui se trouve derrière ce numéro inconnu et ce qu'il allait me dire, mon souhait le plus fort est que tout ceci soit faux, un mythe, un cauchemar. Je ne veux pas les entendre, je ne veux pas lui parler mais j'ai l'obligation de répondre, je lui dois. — Oui ? soufflais-je d'une toute petite voix. — Mademoiselle Porter ? — C'est moi. — Je suis officier de police, monsieur Scott. Je ne sais pas si vous avez pu entendre ce que je vous ai annoncé tout à l'heure. Cet appel concerne ... hum... votre mère... est... euh... a été poignardée dans sa chambre. Votre beau-père vous attend à l'hôpital. Vous devriez le rejoindre. Une voiture de police vient vous chercher, où êtes-vous ? Les larmes roulant le long de mes joues, je reste incapable de prononcer un seul mot. Pendant un quart de seconde mes pensées dérivent vers l'espoir, l'espoir que ce Scott se soit trompé de numéro. Mais chaque seconde qui suit creuse un énorme vide sous ma propre existence, sous ce monde cruel et difforme. Je ne peux parler, je ne peux aller à ce stupide hôpital que je connais trop bien, cela rendrait ma misérable vie et cette perte, réelle et je ne peux le supporter. J'agis donc sans conscience, simplement par automatisme et raccroche pour mieux m'effondrer sur le sol, les souvenirs défilants devant mes yeux. ~ — Maman, pourquoi papa ne revient pas ? — Ma chérie, ton papa était très fatigué, il s'est endormi profondément puis il s'est envolé avec les petits oiseaux, vers le ciel. — Mais je veux qu'il revienne moi, les oiseaux auraient dû le laisser ici, je l'aurai aidé, je l'aurai laissé se reposer. Je lui aurai lu une histoire avant qu'il dorme et je l'aurai bordé, comme il le fait avec moi. — Mon cœur, il ne pouvait pas accepter ton aide, tu es petite, mais lui il était grand et savait ce qu'il faisait. Mais regarde le ciel, tu as vu le soleil ? cela veut dire qu'il est heureux de nous voir vivre, il veille sur nous. — Mais quand il pleut c'est qu'il est malheureux ? — Ma biche, quand il pleut c'est quand les autres papas sont tristes, mais le tien est toujours heureux, tu te rappelles quand il te disait : « ma belle, souviens-toi que tu dois toujours sourire à la vie car elle ne le fera pas à ta place », dis-toi qu'il sera toujours avec toi, dans ton cœur, mais aussi à côté de toi, si tu te concentres bien, tu sentiras toujours sa présence. — Je sais maman, mais je ne le reverrais plus, il me manque déjà. — Mon ange, un jour tu le reverras, mais dans longtemps, quand toi aussi tu auras eu tes enfants. Tiens, c'est un collier que ton papa m'avait offert un jour en me soufflant « quand la vie nous donnera la chance d'avoir un enfant, tu lui donneras ce bijou qui signifiera l'amour que nous lui porterons tous les deux. ». Eh bien je pense que le temps est venu que tu le portes à ton tour. — Merci maman, mais promets-moi de ne pas t'endormir toi aussi. — Je te le promets, je serai toujours éveillée pour te protéger mon cœur. ~ A cette époque j'avais six ans, il y a huit ans de cela, j'avais cru comprendre ce qu'elle m'avait dit, mais je sais maintenant que ce n'était pas le cas, elle sera toujours là dans mon cœur, son âme avec moi, mais sa présence physique ne sera plus là et je ne suis pas prête à l'accepter. Pourtant je l'ai vu sombrer, j'ai vu sa tristesse l'envahir et cela à cause de cette ordure, son mari. Elle s'est remariée avec lui quatre ans après, au début il la rendait heureuse puis j'ai vu son sourire s'effacer de jour en jour, mais elle ne voulait pas le quitter, pourquoi ? L'argent bien entendu ! Ou les menaces... C'était horrible, je l'entendais pleurer le soir, parfois j'entendais des cris. Chaque matin, après chaque soir de cris, je voyais les marques qu'elle portait, les hématomes, les coupures, les brûlures... J'ai toujours su qu'elle n'était pas aussi maladroite qu'elle me le faisait croire. Elle essayait toujours d'être de bonne humeur avec moi. Comment le faisait-elle ? Sa vie était de loin ce qu'elle espérait mais avec moi elle ne laissait pas transparaître sa douleur. Sauf une fois, je me rappelle que je jouais avec mon demi-frère quand plusieurs hurlements se sont fais entendre, Tim pleurait et moi j'essayais de le réconforter du mieux que je le pouvais mais il m'a posé une question. La question qui a consolidé mes doutes. Il m'a dit et je m'en rappelle mot pour mot. « Qu’est-ce qu'il se passe ? pourquoi hurlent-ils tout le temps ? ils jouent tu crois ? mais moi j'ai peur » Il était courageux. Il avait dit tout en haut ce que je n'osais demander. C'est à ce moment précis que je les ai vus. Je suis sortie de ma chambre, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas me faire entendre et en arrivant devant les escaliers, mon visage a blêmi. Maman hurlait. Je crois qu'elle lui disait d'arrêter quand IL lui a pris sa gorge d'une main puis elle devenue rouge peu longtemps après. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas si c'était grave. J'étais comme paralysée, je me répétais en boucle dans ma tête « que faire ? que faire ? aidez-la ». Alors je me suis mise en boule sur les marches et je tanguais au rythme de leurs cris et des bruits des coups donnés. Mais elle m'a vue, elle a ouvert ses yeux ronds comme ceux des chats et a chuchoté mon prénom, faiblement mais assez fortement pour que je l'entende. Et c'est ce soir-là que j'ai eu la plus grosse peur de ma vie, c'est quand il s'est retourné et m'a fusillée du regard que j'ai eu de la peine pour maman. Mais il est parti dans sa cave, passant par la porte en pierre noire. Et il l'a fermée à clé. Je pourrais entendre ce bruit toute ma vie. Il m'a longtemps hanté et il me hante encore. Je faisais des cauchemars où il entrait dans ma chambre, la déverrouillant en faisant ce même bruit. Ma mère était faible, j'ai dû l'aider à s'allonger dans mon lit. Je me souviens lui avoir mis un gant d'eau fraîche sur son front. Puis je l'ai recouverte à l'aide de ma couverture et je lui chantais une comptine inversant ainsi nos rôles. Pendant une semaine je lui donnais à manger dans mon lit, et je l'aidais à s'habiller. Finalement je pense que cette heure devait être sa mort, mais je l'ai peut-être sauvée non ? A quoi bon. J'ai seulement reculé sa mort. En aucun cas je l'ai sauvée... Un bruit me fit ouvrir les yeux et sortir de mes pensées. C'était seulement un chat fouillant dans une poubelle. Il fait nuit, j'ai froid, je sanglote, la main sur mon collier en forme d’ange, je frissonne sous la neige. Une peur idiote me prend aux tripes. Est-ce que ma mère a- elle aussi froid ? Est-ce que ces flocons sont censés être un message ? Est-elle en colère ? Triste ou heureuse ? A-t-elle rejoint mon père ? C'est avec ces questions sans réponse, réponse que je n'aurai probablement jamais que je décide de prendre un taxi pour me diriger vers l'hôpital, vers l'enfer qui m'était destiné. Chapitre deux C'est le moment. Le moment d'être forte, le moment de me diriger vers mon pire cauchemar, le moment de rejoindre la pire des ordures, le moment d'accepter le fait d'être orpheline. Je me souviens qu'au décès de mon père, les personnes parlaient tout bas en me fixant, elles parlaient derrière mon dos. Quelles étaient leurs paroles ? Leurs messes basses ? Tout simplement que j'étais orpheline de père. A l'époque je ne comprenais pas bien ce terme, pour moi la douleur était affreuse, le manque s'installait plus vite que lorsqu'il partait voir un match de foot et qu'il s'absentait une soirée. Parce qu'à la minute où l'on vous dit que vous ne verrez plus jamais votre papa, vous comprenez, vous comprenez que vous ne verrez plus jamais ses sourires, vous ne pourrez plus jamais le voir, il ne vous réconfortera plus jamais, mais ce n'est pas seulement ça. Ce qu'il va vous manquer, c'est lui, c'est sa présence, son odeur, son parfum... C'est savoir qu'il ne rentrera plus jamais. C'est le mot JAMAIS qui fait peur, qui créé des insomnies, des doutes. Ce mot nous paraît impossible. Pour la communauté d'humains, ce mot est en quelque sorte dénué de sens. Jamais veut-il vraiment dire jamais ? Le vide que l'on ressent lors d'une perte n'est pas une métaphore. Lorsque nous avons l'habitude d'avoir de l'aide, du soutien, de la tendresse d'une personne, c'est un vide immense que nous ressentons. Nous sentons le déchirement de sa mort, nous ressentons tout ce que cette personne nous apportait, se briser, effritant notre cœur, laissant le sang couler après son passage et avec cette hémorragie qui ne peut s'arrêter, nous suffoquons et respirons avec un obstacle permanent. Le manque d'air est présent et notre cœur bat moins fort car il doit se battre contre un douloureux vide, un fossé créé, une cascade d'émotions néfastes. Ainsi le deuxième parent devient mère et père, et devient donc le seul pilier capable de mettre un pansement sur cette douleur, de faire revenir le soleil à la cascade... Mais quand nous perdons notre deuxième parent, quand nous savons que personne ne remplacera leur rôle, que cette fois-ci c'est fini, que l'orage restera éternel : la douleur n'est pas seulement irrespirable, elle est mortelle, elle est ingérable, impossible à définir tant elle semble affreusement douloureuse. Comment vivre avec ce type de douleur à vie ? Comment ne pas vouloir la supprimer en se supprimant soi-même ? Comment ne pas s'étouffer au point de perdre la tête, de devenir quelqu'un d'autre ? Cette douleur est pire que toutes les blessures physiques. Il n'y a pas pire que se sentir déchirée de l'intérieur, se sentir dévastée, sentir que le monde s'écroule, sentir cette angoisse, cette haine, cette tristesse, cette douleur monter en nous, sentir que toutes ces choses creusent leur tombe au plus profond de nous, sentir que toutes ces émotions ne partiront jamais, sentir la solitude et la détresse nous envahir... C'est donc à ce moment précis que j'ai compris ce que signifiait le mot orphelin et pourtant, ce mot n'est pas assez fort et puissant pour décrire ce que je vis, je ne peux en mettre aucun sur cette absence qui me crève le cœur, sur cette plaie dont aucun traitement n'est possible. Et le pire ? C'est savoir qu'ils m'ont été arrachés. Comment peut-on lacérer les parents à un enfant ? Et surtout, pourquoi ?

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