La magie de la lumière

Chapitre 8

Esmerald descend de sa chambre et dit à Bonnie que si elle veut pendant que la nourriture se prépare et que le père d'Esmerald arrive, Bonnie pourrait prendre une douche et changer ses vêtements pour se mettre plus à l'aise, Bonnie accepte et Esmerald l'emmène dans sa salle de bain dans le premier étage, Bonnie entre dans la salle de bain et se regarde dans l'immense miroir puis regarde combien de crèmes et de produits Esmerald a, elle commence à se déshabiller et quand elle a fini de retirer sa dernière pièce intime, Esmerald entre avec une serviette et demande ce qu'elle buvant habituellement au dîner, Esmerald imagina la jeune fille encore en train de préparer le bain, les deux sont surpris par la présence l'un de l'autre.

- Désolé je ne voulais pas envahir ton intimité je suis juste venu te ramener cette serviette propre et te demander ce que tu voulais boire, je n'ai pas vraiment regardé je te jure. - Esmerald embarrassée en essayant de fermer les yeux alors qu'elle sort de la salle de bain, Bonnie lui tient alors le bras l'empêchant de sortir.

– Je ne suis pas sorti, je me fiche de ce que tu regardes, je sais que tu aimes ça et je préférerais même que tu restes ici avec moi, je ne me sens pas à l'aise dans des endroits étranges et si c'est toi , il n'y a aucun problème. – Bonnie rougit un peu.

– D'accord, je vais rester ici avec toi, mais ne m'interprète pas mal, je ne suis pas avec des arrière-pensées ou quoi que ce soit du genre. - Esmerald essayant de se calmer et enlevant sa main de ses yeux.

— Comme je l'ai dit, même si je l'avais je m'en fous et après tout nous sommes des filles il n'y a rien ici que vous ne sachiez pas comment c'est. Ce n'est pas comme si tu étais un garçon, même si tu aimes les filles... C'était mauvais, je voulais juste me détendre. - Bonnie était déjà complètement calme avec la situation pour voir à quel point Esmerald était nerveuse à ce sujet.

Esmerald déjà plus calme prépare la baignoire pour son amie pendant qu'elle prend une douche, Esmerald essaie d'être calme comme elle l'est normalement, car elle ne regarde jamais ses autres collègues, mais il y a quelque chose chez Bonnie qui la trouble, qui l'attire, fait elle veut cette fille. Bonnie sort de la douche pendant qu'Esmerald s'assoit à côté du bord de la baignoire et regarde le corps de Bonnie alors qu'elle grimpe dans la baignoire.

– Et bien, c'était ta copine avec qui tu parlais au téléphone ? – Bonnie essayant de briser l'humeur de nervosité qui règne toujours dans la pièce.

– Oui, c'était elle, elle m'a dit qu'elle allait échouer en maths et qu'elle viendrait passer les vacances avec moi à la fin de l'année. – Esmerald à moitié glacé vers Bonnie presque hypnotisée.

– Cool, tu dois être super excité par cette nouvelle, je suis content pour toi. - Bonnie souriante.

– Eh bien… Ouais… Ah ! Ouais, à propos de cette voiture que je t'ai vue réparer, quelle est son histoire ? - Esmerald parle d'essayer de changer le sujet de la relation qui ne semble pas l'aider à se calmer.

– Mon père était mécanicien comme je l'ai dit et quand il est venu dans ce pays, la première voiture qu'il a achetée était l'une de celle-là, en fait le plus drôle c'est qu'elle était de la camelote et il l'a réparée jusqu'à ce qu'elle fonctionne et qu'il adore la voiture, il il a dit qu'avant même de quitter le pays où il était né, il avait vu des publicités sur cette voiture, mais que les choses importées là-bas et principalement des choses de notre pays sont très chères et qu'il ne pourra jamais l'avoir. Je n'ai jamais pu voir la voiture, on dirait qu'il y avait un problème avec elle et qu'elle a dû être mise au rebut, mais j'ai vu beaucoup de photos, alors j'ai eu la carcasse d'un modèle identique et j'organise des pièces pour en assembler une du même modèle à sa sortie de prison, je veux lui offrir en cadeau, pour qu'on puisse voyager en voiture et il pourra me raconter des histoires de quand il était pilote, ainsi que quand j'étais petite et il m'a raconté beaucoup d'histoires. - Bonnie excitée, mais laissant cet air pensif de mélancolie à la fin.

– Wow, ça a l'air d'être un travail très difficile, dis-moi depuis qu'il a été arrêté lui as-tu déjà rendu visite ? – demande Esmerald, regardant toujours discrètement le corps de son amie.

– J'y vais une fois par semaine, tu sais qu'il est toujours clairvoyant et dernièrement il est plus animé, il m'a même raconté des choses sur lui et son vieux pays, il a dit qu'un jour il compte m'emmener lui rendre visite, mais il espère que la guerre se terminera en premier. – Bonnie en jouant avec l'eau.

– Attends, tu es un descendant de Pruskia ? - Esmerald surprise, elle avait déjà remarqué à quel point la peau de son amie était, mais elle n'avait jamais remarqué qu'elle descendait d'un pays avec un gouvernement militarisé qui est de l'autre côté de l'océan et cela actuellement, en plus d'être un monde puissance militaire, il y est depuis des années en guerre avec deux autres gouvernements là-bas, ce même Pruskie un immense pays glacé, que le froid punit même en été.

- Pourriez-vous mettre mon savon, mon shampoing et mon revitalisant dans ce sac à dos ? J'ai oublié de les garder près, juste pour ne pas me mouiller. – Bonnie indiquant le sac sur le sol.

Esmerald ouvre son sac à dos et commence à fouiller dans les choses et voit un deuxième uniforme scolaire, sa tenue de gym de lycée, deux CD de groupes de rock classiques dont elle n'a jamais entendu parler, un short court, une très grande chemise, une boîte en métal, des livres, une paire de culottes qui rendent Esmerald nerveuse.

– Esmerald est-ce qu'il s'est passé quelque chose ? - Bonnie demande, trouvant étrange que son amie prenne autant de temps pour trouver les articles qu'elle a demandés.

– Il ne s'est rien passé excusez le retard c'est que vous avez apporté beaucoup. – Esmerald essayant de changer la conversation tout en remettant sa culotte là où elle était. Elle continue de chercher et trouve un très beau mais très vieux bracelet, semblant être en argent pur, elle le trouve étrange, mais l'ignore et recommence à chercher jusqu'à ce qu'elle les trouve.

– Celui-là, ils sont tous d'une lignée enfant. Parfum de fraise, cela explique pourquoi vos cheveux sentent toujours la fraise. – Esmerald à la lecture des étiquettes.

– C'était la première marque que j'utilisais depuis, j'ai décidé de ne pas changer, car je veux que mon père se souvienne toujours de comment j'étais quand j'étais petite, au moment de la crise il ne s'occupait pas beaucoup de moi, alors je suis retourné à les utiliser pour qu'il n'ait pas besoin de mauvais souvenirs. - Bonnie souriant gentiment.

- J'ai compris. - Esmerald

– En fait, ma peau sent aussi la fraise, sent mon bras, je les utilise depuis tellement longtemps que mon parfum naturel est maintenant celui-ci. - Bonnie cherche son amie.

– Oui, c'est vrai et ta peau est très douce aussi, à cause de l'envie de mordre. - Esmerald sentant l'odeur et la douceur de la peau de son amie, finit par parler sans réfléchir et est gênée, ce qui fait sourire Bonnie.

– Non, je parviens juste à prendre soin de moi et à toujours garder un morceau de mon passé avec moi, qui aurait pensé que cela fonctionnerait même après avoir grandi. – Bonnie savonnant tout son corps.

– Je change presque toujours, je ne trouve jamais une marque qui me plaise, tu sais j'ai toujours été comme ça, c'est mon père qui souffre, car il fait la plupart du temps les courses de la maison et quand je ne suis pas avec lui, il achète généralement dans le mauvais sens. – Esmerald toujours un peu maladroite.

- Ami laisse-moi être un peu embêtant avec toi, ce n'est pas profiter de moi, mais comme j'ai toujours été seul depuis que ma mère était comme ça, personne ne m'a plus jamais lavé les cheveux, tu sais que j'aimerais le ressentir à nouveau ? Vous pourriez? - Bonnie implorant maladroitement son amie aux yeux brillants et exprimant l'espoir.

– D'accord, mais tu m'as dit que tu sortais avec Scarlet, désolé d'en parler, vous ne vous êtes jamais douché ensemble ? - Esmerald un peu mauvais pour toucher un sujet compliqué.

– Pour être honnête, je ne sais pas si je peux appeler ça une rencontre, nous nous sommes embrassés quelques fois et nous étions beaucoup ensemble, mais non, elle ne m'a même jamais vu nu, en fait depuis que ma mère vous a hospitalisé sont la première personne à me donner voir ainsi.

- Bonnie souriant pendant que son amie lui frotte les cheveux. - Wow, c'est tellement bon que je pense que je suis mort et que je suis allé au paradis, tes mains sont merveilleuses et mon Dieu je m'endors presque parce que c'est tellement bon, je dois te faire chier plus souvent. – Bonnie presque allongée dans la baignoire.

Ils y restent un peu plus longtemps jusqu'à ce qu'Esmerald entende son père arriver et arrête ce qu'elle fait et aille lui parler, pendant ce temps Bonnie se rince les cheveux et termine sa douche. Esmerald descend parler à son père et lui fait un câlin, il a l'air fatigué, mais pas assez pour ne pas sentir les plats cuisinés.

– Wow, à quoi bon cette odeur ? – John demande quand il sent la nourriture, il enlève son manteau et le met sur le cintre, met le dossier sur le canapé et va à la cuisine, regarde tout ce qui a été fait et est étonné. – Wow, tu as cuisiné aujourd'hui et encore plus, aurons-nous un visiteur ? – John demande sarcastiquement.

– C'est marrant, je cuisine, juste pas souvent et oui j'ai appelé une amie pour dîner et passer la nuit ici, elle est de mon école et habite en bas de la rue, mais comme elle allait être seule je l'ai appelée pour qu'elle vienne aujourd'hui. - Esmerald toujours contrariée par la blague de son père.

– Quelle gentille fille, j'ai adoré que tu aies une petite amie, mais pourquoi n'as-tu pas appelé la fille de Beth aussi ? N'êtes-vous pas amis? Au fait, est-ce que les parents de ton amie savent qu'elle est ici ? - John est excité par la nouvelle de l'adhésion de sa fille.

– En fait, c'est un peu compliqué papa, les parents de mon amie ne peuvent pas s'occuper d'elle, comme il lui est arrivé des choses, calme-toi et je t'expliquerai tout… – Esmerald explique toute la situation de Bonnie et son père dit il en a déjà entendu parler. de l'histoire, il s'inquiète pour la fille qui vit seule et dit qu'il verra ce qu'il peut faire pour elle.

Esmerald est heureuse et monte à l'étage pour partager la bonne nouvelle et quand elle entre dans sa chambre, elle voit Bonnie porter un short ample sans rien en dessous, elle est un peu gênée et un peu nerveuse.

– Tu ne vas rien porter en dessous ? - Esmerald demande extrêmement nerveuse.

- Désolé je ne peux pas? Je ne porte que des sous-vêtements à l'école, mais si c'est un problème, je peux. – Bonnie inquiète.

– Je ne suis pas du tout à l'aise, je vais prendre une douche si tu veux tu peux utiliser l'ordinateur, retourner regarder la télé ou juste attendre que je descende manger. - Esmerald nerveuse en voyant Bonnie porter un chemisier fin, énorme et extrêmement ample, laissant son épaule à travers le col et mettant en valeur ses seins.

– C'est bon, je vais rester ici dans ta chambre si ça ne te dérange pas, si tu veux essayer mon shampoing je l'ai laissé là dans la salle de bain, n'hésite pas mon ami. – Bonnie assise sur le lit d'Esmerald.

- Merci... - dit Esmerald en remerciant son amie presque immédiatement. - Si j'utilise ce shampooing et que je continue à te sentir dans ma tête tout le temps, alors cette nuit ne se terminera pas bien. Esmerald chuchote pour que son amie n'entende pas, puis entre dans la salle de bain.

Esmerald prend sa douche pendant que Bonnie sort un playdisc portable de son sac à dos et met le CD qu'elle a apporté et les écouteurs dans son oreille, puis s'allonge sur le lit de son amie, elle sent un parfum agréable et sent les couvertures sentir la peau de son amie, de ses cheveux, puis s'étale sur le lit et se perd dans la musique. Esmerald prend sa douche en essayant de rester calme, mais n'arrête pas de penser à tout ce qu'elle a vu et ressenti pour empirer les choses, elle regarde de côté et voit le shampoing de Bonnie, Esmerald prend le paquet et l'apporte à son visage pour le sentir puis il revient vite en place et met la tête dans l'eau de honte. Pendant ce temps, Bonnie s'endort vraiment.