III

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III M. Gaillard se répandit en doléances après le départ de ses amis. Sa fille et sa sœur le consolèrent. « Où est le mal ? disait la vieille Mlle Gaillard. Un peu plus tôt, un peu plus tard, il aurait fallu leur annoncer le mariage. – Quel mariage ? – Le mien, papa, reprit hardiment Rosalie. – Tu en parles comme s’il était fait. Tu n’as peur de rien, toi ! – Il faudrait être bien poltronne pour s’effrayer du bonheur. – Tu aimes donc ce jeune artiste ? (Le nom d’artiste écorchait encore un peu cette bouche vénérable.) – Je crois l’aimer de tout mon cœur. – Il ne suffit pas de croire, il faudrait être bien sûre. Réfléchis encore ; pèse bien le pour et le contre. – C’est tout pesé, mon père. – Tu n’éprouves pas le besoin de te recueillir un mois ou deux avant une affaire aussi impo

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