Ma Belle Mère, Ma Stérilité

Emma en larmes

Le silence régna après que Pascal finisse de discuter avec sa mère au téléphone. Emma, qui trouvait son homme un peu bizarre tout d’un coup, commençait à lui demander ce qui se passait. Cette dernière pensait qu’il avait un souci ou une mauvaise nouvelle.

Emma : Mon amour, qu’est-ce qui ne va pas ? Maman a un problème ? Ou bien, c’est papa ?

Pascal : Ma reine tout va bien, je suis juste surpris par la manière dont ma mère vient de me parler au téléphone, elle a même demandé d’après toi, ce qui est plus étrange dans tout, c’est qu’elle viendra nous voir ce week-end…

Pascal n’avait même pas fini de parler avant qu'Emma se jeta dans ses bras, toute contente. Cette dernière était vraiment heureuse d’entendre cette nouvelle.

Emma : Chéri, tu ne peux pas savoir comment je suis heureuse d’apprendre que maman a cherché à avoir de mes nouvelles. C'est une bonne nouvelle à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Enfin, tout commence à rentrer dans l’ordre.

Pascal : Alors, selon toi, il y avait encore des choses en désordre ?

Emma : Tu ne peux pas comprendre Pascal, c’est vrai que je suis heureuse avec toi, mais si mes pensées se tournent vers tout ce que maman nous a dit, sans oublier qu’elle n’était pas du tout d’accord avec notre mariage, j’ai le cœur qui saigne.

Pascal : Mais mon bébé !!!

Emma : « Oui, mon chéri. J’ai passé des nuits blanches à me demander ce que je lui ai fait ou ce que j’avais fait dans le passé sans le savoir qui eut des effets sur mon présent. Je passais même mon temps au boulot à gamberger, mais je ne suis pas arrivé à obtenir de réponse.

Je ne sais vraiment pas ce que j’ai fait pour que maman me déteste autant. Après tout, elle est aussi une mère pour moi, je ne la vois même pas comme une belle-mère, mais ma propre mère. Alors pourquoi ne peut-elle pas me dire ce que j’ai fait de mal ?»

Emma se fondit en larmes, malgré la joie que la nouvelle avait ranimée en elle, en pensant à tout ce que la mère de Pascal lui avait lancé et continuait de lui lancer, elle s’était laissé emporter par cette tristesse qu’elle essayait de cacher à son homme. Elle souffrait en silence et faisait tout comme si de rien n’était.

Pascal : « Ma reine, je t’ai plusieurs fois dit de ne plus te faire de soucis pour cette affaire concernant ma mère. C’est vrai, elle est ma mère, mais ce n’est pas pour ça qu’elle prendra toutes les décisions à ma place ou me poussera à faire ce qu’elle veut et moi, je ne veux pas.

Le plus important est que nous soyons ensemble et rien ne changera cela. Je ne vais jamais t’abandonner Emmanuella. Tu es la reine de mon royaume et c’est seulement toi qui feras de ce royaume un paradis. Alors arrête avec ça. Tu sais très bien que je n’aime pas du tout te voir dans cet état. »

Emma : Je t’aime Pascal, mon amour, je t’aime et tu sais que je ne peux jamais te vouloir du mal. Même ta sœur n’aime pas me sentir, parce que pour elle, je suis un obstacle pour ton évolution et je ne suis pas digne d’être ta femme.

Pascal : Ma reine, mon amour, essuie tes larmes, s’il te plaît, arrête de pleurer et répond à cette question que je vais te poser.

Emma avait essuyé ses larmes et Pascal prit sa main pour l’aider à bien se débarrasser de ces perles de larmes qui glissaient sur ses joues. Il regarda droit sa femme dans les yeux et emprisonna ses lèvres. Emma se laissa aller, malgré l’état dans lequel elle se trouvait.

Ils s’arrêtèrent un moment et après avoir fait un b****r sur le front d'Emma, Pascal commença à lui parler avec douceur.

Pascal : Ma reine, ma beauté, la seule fleur qui embellit mon jardin d’amour, la seule femme qui illumine ma vie, celle avec qui la vie est si merveilleuse, est-ce que tu peux me faire un sourire ? J’en ai besoin pour avoir plus d’inspiration.

Pascal réussit à arracher un sourire à Emma et cette dernière se réfugie dans ses bras.

Emma : Je ne peux pas vivre sans toi mon amour.

Pascal : « Et c’est quasiment impossible pour moi aussi de vivre ma vie sans toi, car tu es ma raison de vivre. Tu viens de dire que ma sœur ne t’aime pas, ma mère aussi n’aime pas te sentir et que pour elles, tu n’es pas digne d’être ma reine, la femme de ma vie. Mais qu’est-ce que toi, tu en penses de tout ça ?

Lorsque tu te regardes très bien, lorsqu’on sort ensemble, lors des sorties, des shoppings ou autre, comment tu te vois et comment tu te sens ? Je n'ai pas d’importance à donner ce qui sort de la bouche de ma famille, mais ce qui sortira de la bouche de la femme que j’aime et qui a un cœur en or. Alors je t’écoute, tu ne te vois pas à la hauteur ? »

Emma : Chéri, si je suis ici avec toi et que je partage tout avec toi, c’est parce que je me vois dans ton monde et que tu es dans le mien. Je me sens reine si je suis à tes côtés, je suis digne d’être la femme d’un homme si merveilleux comme toi mon amour et tu es le seul homme qui mérite de gouverner mon cœur.

Pascal : « Maintenant, pourquoi tu te fais encore du mal en donnant de l'importance aux on-dit ? Moi, je n’ai même pas de temps pour ces choses inutiles qui n’ont même pas un sens dans ma vie. La seule chose qui compte, est de t’avoir à mes côtés, rien d’autre.

Elles pensent que tu es un obstacle pour mon évolution, alors que pour moi, tu es la raison, la source de mon évolution et celle avec qui mes rêves n’arrêtent pas de devenir des réalités. Je travaillais pour une compagnie avant, mais maintenant, je gère ma propre compagnie.

Sois fière de toi, ma chérie et sache que les hommes sont faits pour mettre leur nez dans ce qui ne les regarde en rien. Bon, je vais demander à partir, sinon je serai en retard. »

Emma n’avait plus rien dit et fit laisser place à cette joie que les mots de son homme ranimaient en elle. Elle prit le sac de Pascal et le suivit jusqu’à sa voiture. Après lui avoir fait un b****r, Pascal monta dans sa voiture et sortit de la maison après que le gardien lui ouvrît le portail.

Résidence d'Amanda…

Amanda vint à la maison, elle voulait entrer à l’intérieur quand elle se trouvait nez à nez avec sa fille Gloria.

Amanda : Madame va où comme ça ?

Gloria : Chez Stéphane.

Amanda : Ce que je ne comprends pas, quand est-ce que vous allez vous décider à vous marier ? Il est venu faire la connaissance et c’est difficile pour lui de te demander en mariage ?

Gloria : Maman, mais faut au moins t’asseoir avant de recommencer avec cette affaire. Tu viens tout juste de rentrer, s’il te plaît.

Amanda alla s’asseoir et Gloria lui amena de l’eau. Ce qu’elle avait bu et voulait continuer quand Gloria lui demanda là où elle était partie très tôt le matin.

Amanda : maintenant, je dois rendre des comptes dans ma propre maison ?

Gloria : Est-ce que moi, j’ai dit ça ? C’est même à cause de papa, que j’ai su que tu n’étais pas dans ta chambre.

Amanda : Ah bon ? Ce dernier n’est pas allé au boulot ?

Gloria : Il est déjà parti. Maintenant, tu peux répondre à ma question ?

Amanda : Je suis allée voir une amie, tu as un programme ce week-end ?

Gloria : Tu veux dire dans deux jours ?

Amanda : Oui.

Gloria : Je ne pense pas, j’ai un rendez-vous avec Stéphane. Pourquoi as-tu demandé ça ?

Amanda : Je veux aller chez ton grand frère.

Gloria : Quoi ? Je rêve ou bien quoi ?

Amanda : C’est quoi cette réaction ?

Gloria : Je suis pressée, je serai en retard. On en parlera à mon retour maman.

Gloria fit un bisou à sa mère et lui faussa compagnie.

Amanda regarda à gauche et à droite avant de faire sortir la poudre qu’elle avait pris chez Baba et commença à rigoler.

Amanda : Cette femme aura ce qu’elle veut, oui, je vais lui donner ce qu’elle veut. Elle sera jamais la mère de mes petits-fils.