CHAPITRE IIMarie de Merckheim à la baronne Gustave de Merckheim« Ma chère tante, Vous avez appris déjà, par mes télégrammes, quel hasard inouï ou plutôt quelle divine protection, nous a fait découvrir ce pauvre Charles au milieu d’un arrivage de blessés ; nous ne comptions pas le trouver là, nous savions qu’il avait été atteint, mais nous n’avions nullement été prévenues qu’on le dirigeait sur Paris. Enfin, il est aujourd’hui hors de danger et sauvé de la mort. La blessure de l’humérus est décidément peu de chose ; on craint qu’il ne lui reste un peu de boiterie de ses fractures à la cuisse, mais il vit, il vivra ; c’est là le principal, que Dieu soit loué. Et maintenant, ma chère tante, il faut que je vous raconte à qui votre fils doit la vie, et quel fut l’intermédiaire du miracle – l
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