Andrew Thorne
Je jetai un rapide coup d’œil à ma montre et réalisai qu’il est déjà 19 h 30. Purée ! Il est déjà si tard ?! Samantha va certainement me faire encore des caprices ce soir. Elle n’apprécie pas que je rentre après 20 h. Je n'avais vraiment pas vu le temps passer. J’avais été tellement absorbé par mes dossiers que je n’avais pas réalisé qu’il était si tard.
J’avais une importante conférence à la fin du mois de mai et je devais rencontrer un client potentiel venant de Californie.
Samantha et moi étions mariés depuis trois ans déjà et tout allait bien dans notre couple. J’étais éperdument amoureux de ma femme et j’étais impatient qu’un petit bonhomme ou une petite princesse vienne combler notre bonheur.
Malheureusement, après plusieurs essais, le petit-monsieur ne pointait pas encore le bout de son nez. Samantha et moi avions consulté plusieurs spécialistes qui nous avaient assuré que tout allait bien des deux côtés, que ma belle et moi devions simplement nous aimer et profiter l’un de l’autre, notre petit bonhomme ou petite princesse se pointerait le moment venu.
J’avais récemment fêté mon 34ième anniversaire et était à la tête d’une grosse multinationale héritée de mon père. J’avais bossé dur ces dernières années et quadruplé notre chiffre d'affaires. Mon père à 65 ans, avait décidé de se retirer des affaires et se consacrer à ma mère qui était malade. Elle souffrait d’un cancer de sein avancé et subissait actuellement un traitement expérimental. On croisait les doigts pour que tout aille bien.
Il fallait vraiment que je me dépêche là. Samantha n’allait pas arrêter de bouder.
Je récupérerai précipitamment le téléphone sur la table et me rendis compte que j’avais reçu un message de Samantha il y a deux heures de cela.
« Salut mon cœur, tu vas dîner tout seul ce soir chéri, je suis chez mon amie Nicole qui traverse un mauvais moment et je ne peux pas la laisser toute seule. Sa sœur devrait arriver d’un moment à l’autre. Dès qu’elle arrive, je rentre. À plus tard chéri. Je t’aime »
Pff encore! J’allais devoir dîner tout seul ce soir encore. Samantha savait pourtant que j’avais horreur de manger seul.
En plus, elle me délaissait pour son amie Nicole. J’avais presque envie de rire. La même Nicole qui me fait du rentre-dedans depuis le premier jour que nous avons été présentés.
Flash-back
J’étais concentré au travail quand ma secrétaire par l'interphone m’annonça l’arrivée d’une certaine Nicole Ferrer. J’avais simplement demandé à la faire entrer. La seule Nicole que je connaissais était l’amie de ma femme. Il était bien vrai que j’avais compris son manège, mais elle n’oserait quand même pas venir jusqu’ici pour me faire des avances.
J’entendis trois coups retentir à la porte et Nicole entra. Elle était vêtue d’une robe moulante qui dessinait parfaitement ses formes plantureuses.
- Salut Andrew, comment vas-tu ?
- Bonjour Nicole. Je vais bien merci et toi ?
- Moi de même répondit-elle.
- Que me vaut l’honneur de ta visite ?
- J’étais dans le coin et j’ai pensé à m’arrêter pour te faire un coucou.
Elle le disait en s’humectant les lèvres sensuellement. Elle avait un regard aguicheur. Je fis mine de ne rien comprendre à son petit jeu.
- C’est très gentil de ta part Nicole, mais malheureusement, j’ai énormément de travail et je ne vais pas pouvoir te tenir compagnie.
Je le lui dis en me levant et me dirigeant vers la porte. Elle se leva à contre cœur et me suivit presque en boudant. Décidément, certaines femmes n’avaient aucune d’idée de ce qu’était la honte ou la décence.
J’avais la main posée sur la poignée de la porte prêt à l’ouvrir quand Nicole de sa main manucurée saisit fermement ma main et se mit à la caresser en se rapprochant de moi.
- Andrew, je sais que tu as parfaitement compris l’objet de ma présence ici, dit-elle en me fixant droit dans les yeux.
Mademoiselle n’avait décidément pas froid aux yeux. Elle se mordilla la lèvre inférieure et se rapprocha encore plus et voulut se coller à moi.
- Je te veux toi. Je te veux toi et je veux que tu me fasses l’amour ici et maintenant.
- Écoute Nicole, tu es une belle fille et tu n’as pas besoin d’arriver à ça pour avoir un homme, de surcroît le mari de ton amie. Tu es une fille bien et j’en suis convaincu (même si je ne le pensais aucunement), tu trouveras un homme tout à toi qui saura te rendre heureuse.
- Non, Andrew, c’est toi que je veux et personne d’autre.
- Tu as certainement le béguin pour moi, mais ça te passera bien vite.
- Non. C’est loin d’être un béguin, je te veux toi et je t’aime.
- Alors, je suis désolé pour toi, car ce n'est pas un sentiment réciproque. J’aime ma femme et je n’ai aucunement l’intention de la tromper.
- Andrew, Samantha ne te mérite pas et tôt ou tard, tu ouvriras les yeux.
- Tu me mérites toi peut-être, une fille qui drague le mari de son amie, tu devrais avoir honte de toi.
- Continue à faire l’aveugle, espèce d’idiot.
Et elle s’en était allée en claquant la porte. J’avais ensuite appelé ma secrétaire pour l’informer que Nicole était désormais interdite d’accès à mon bureau.
Fin de Flash-back
Je devais admettre qu’il m’était arrivé plusieurs fois de repenser aux propos de cette idiote, mais sans plus. C’était certainement une fille jalouse, envieuse et frustrée qui avait de la peine à accepter le bonheur des autres et qui mettait tout en œuvre pour le détruire.
La voix de la servante me tira de ma rêverie. J’étais attablé depuis un bon moment, mais j’étais complètement perdu dans mes pensées. Je n'avais pas arrêté de lorgner la porte d’entrée dans l’espoir de voir Samy apparaitre.
- Monsieur, le dîner est prêt.
- Merci mademoiselle.
Je mangeai sans grand appétit, car j’avais vraiment horreur de manger seul.
Samantha
- Argh Georges, ne t’arrête pas, défonce-moi la chatte.
- T’aimes ça hein ma p**e, tu aimes ce que ma queue te fait !
- Oui, chéri, plus vite, vas-y, vas-y bébé, je vienssssss.
C’était bien moi qui hurlais comme une dingue pendant que mon amant Georges me donnait de puissants coups de rein. Il était vraiment un expert en la matière. Avec lui, c'étaient des orgasmes à répétition. Je ne pouvais pas faire deux jours sans passer chez lui prendre ma dose habituelle. Il avait une longue queue magique qui me procurait des sensations inexplicables.
- Wow bébé, tu es trop bonne.
Il le disait en accélérant ses coups et quelques instants plus tard, il atteignit lui aussi l’o*****e en se cramponnant à moi.
On retomba sur le lit repus et à bout de souffle. Il y’avait vraiment de quoi être vidé de toute énergie après une séance de b***e pareille.
- p****n, Georges, je dois y aller, Andrew doit être déjà à la maison.
- Andrew, Andrew tu n’as que ce mot à la bouche. Pourquoi ne pensais-tu pas à lui quand tu hurlais tout à l’heure ? Il sait te b****r comme je le fais ?
Il le disait en prenant un sein en bouche, je sentis à l’instant l’excitation renaître. Je ne réussissais vraiment pas à me passer de Georges. Je devais rentrer, mais les mouvements circulaires de sa langue sur mon téton me firent complètement perdre la tête. L’instant d’après, il s’enfonçait sauvagement en moi en me pilonnant comme si sa vie en dépendait et c’était reparti pour un nouveau round. J’avais parfois l’impression qu’il faisait exprès dans le but de détruire ma relation. Heureusement, je m’étais rendue distraitement à la douche pour envoyer un message à Andrew pour l’avertir que je devais m’attarder chez Nicole. Andrew est trop crédule et me fait aveuglément confiance, donc c'était facile pour moi de le tromper sans qu'il ait le moindre doute.
Je savais que je n'étais pas la seule partenaire sexuelle de Georges, mais je m’en battais totalement les ovaires, du moment qu’il me garantissait mes orgasmes, ça m’allait. Il continuait quand même à manifester de la jalousie envers Andrew, signe qu’il éprouvait encore quelque chose pour moi.
Je lui avais promis dans un premier temps que je laisserai tomber Andrew pour lui, mais il avait fini par comprendre que je ne le ferai jamais. Du coup, lui aussi se contentait de me b****r sans plus.
Je me rhabillai finalement aux environs de 21 h et rentrai à la maison tout en sachant qu'Andrew me fera des histoires. Mais que pouvais-je y faire ? Les coups de boutoir de Georges n’avaient pas prix.
Je me mis au volant de ma voiture et pris rapidement le chemin de la maison.
Je repensai un moment à ma vie. Je venais d’avoir 28 ans et je me rendais compte que je ne serais pas éternellement jeune. J’avais désormais besoin de consolider ma place auprès d’Andrew et pour le faire, je devais lui faire un enfant.
J’étais mariée à Andrew depuis trois ans et je vivais sereinement ma vie de princesse. Cartes bancaires avec soldes illimités, Porsche et vêtements de luxe. Je ne mettais jamais le même vêtement plus d’une fois. Que voulez-vous, j’étais quand même l’épouse d’un multimillionnaire et j’avais eu droit à un mariage digne d’un conte de fées. Eh oui mesdames, épousez des hommes riches et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie !
J’avais décidé d’arrêter mes pilules contraceptives et de finalement tomber enceinte. Bien évidemment, Andrew n’était pas au courant que je les prenais. J’avais parfois envie de rire quand il s’appliquait à me f***********r comme un fou en me disant
« Chérie, je crois que cette fois, c'est la bonne ».
« Chérie, je sens que tu es enceinte, tu es différente ».
Haha, je riais sous cape. Vas-y mon cher, défonce-moi autant que tu veux, mais zéro bébé haha.
J’arrivai à la maison aux environs de 21 h 30 et Andrew m’attendait avec le visage amarré.
- Samy, t’as vu l’heure ? demanda-t-il durement
- Pardonne-moi bébé, Nicole avait vraiment le moral au plus bas et je n'ai vraiment pas eu le cœur à la laisser toute seule.
- Je peux te comprendre, mais pas aussi tard chérie.
- Andrew, tu n'es pas un peu égoïste là ? tu aurais dû la voir.
- Bébé, je sais, excuse-moi si j’ai hurlé, tu sais, tout le monde n’a pas bon cœur comme toi. Je ne veux simplement pas que tu te fasses de fausses amitiés mon cœur.
- Que veux-tu dire par-là ? Je n’apprécie pas tes insinuations Andrew.
Je l'avais dit d'un ton boudeur.
- Nicole est mon amie depuis des années et j’ai entièrement confiance en elle.
- Je sais chérie. Viens, allons dormir, tu m’as manqué, tu sais.
Andrew et Nicole étaient comme chiens et chats, pourtant quand je les avais présentés, ça semblait aller entre eux. Et là, je ne comprenais pas ce qui s'était passé entre temps. Ils avaient de la peine à cacher leur antipathie réciproque.
On alla se coucher et il voulut f***********r. Je le laissais faire en me soumettant passivement. De toute façon, j’avais pris mon pied comme il se devait en journée.
Je me levai le lendemain matin et fis le petit déjeuner que j’apportai au lit à mon homme. J’avais besoin de l’amadouer vu que j’étais rentrée tard hier et que je devais encore aller chez Georges d'ici deux jours. Que voulez-vous les filles, j’avais besoin de ma dose ! Georges finissait le boulot demain à 19h, j’étais donc obligée d’aller chez lui après cette heure. Ce n'était vraiment pas de chance cette semaine, car Georges finissait le boulot après 18 h. Il avait commencé à travailler sur un important dossier et il devait faire des heures supplémentaires. J’étais donc obligée de jongler et trouver des excuses pour le voir, déjà que j’étais celle qui se plaignait quand Andrew rentrait tard. Je faisais tout pour être la plus correcte possible afin qu’Andrew ne se doute de rien, et il n’y voyait que du feu.
Il ne fallait pas qu’Andrew découvre ma relation secrète avec Georges, non seulement, il en allait de mon train de vie, en plus, les deux étaient de grands amis. Je ne veux même pas imaginer le scandale que ça générerait dans notre b***e.
- Hello amour, réveille-toi bébé. T’as bien dormi ?
- Hum, chérie, je suis fatigué.
- Non bébé, il faut que tu te lèves. Je t’ai apporté le petit déjeuner.
- Hum, que me vaut cet honneur, chère madame Thorne.
- Haha mon homme mérite tous les honneurs, je lui répondis en lui faisant un b****r langoureux.
- Hum, chérie, tu me chauffes là, je ne sais pas par quel repas commencer, dit-il en me dévorant des yeux.
- Haha, vous avez l’embarras du choix monsieur Thorne.
Il se jeta sur mes lèvres et m’enleva ma nuisette en une fraction de seconde. L’instant d’après, il était au fond de ma cave. Je participai activement cette fois, eh oui, j’avais récupéré un peu de force.
On mangea ensuite au lit et il se rendit enfin à son boulot.
Je passai la matinée à la maison et dans l’après-midi, envoyai un message à Nicole pour savoir sa position. Elle me répondit qu’elle était à la maison et je me rendis chez elle.
Ce livre est désormais disponible sur A.mazon, nom d'auteur Justine Laure, titre du livre "Le choix de l'amour"
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