Chapitre 5

2666 Words
Amber Ma vie a basculé il y a une semaine quand j’ai découvert mon fiancé au lit avec une autre. Je sortais avec Joe depuis 2 ans et tout allait bien. Il m’avait demandé en mariage il y a six mois et j’en étais vraiment heureuse. Joe était chauffeur de taxi et travaillait souvent la nuit. Il était justement de service ce soir-là. Je devais rendre visite à ma mère à Birmingham et j'étais arrivée à la gare avec cinq minutes de retard et avais raté le train de justesse. J’avais acheté un nouveau billet pour le prochain train qui partait à 6 h le lendemain matin et avais donc décidé de passer la nuit chez Joe vu qu’il habitait à deux kilomètres de la gare. J’avais essayé de l’appeler pour le prévenir, mais il n’avait pas répondu au téléphone. Il devait certainement être avec un client et ne pouvais pas répondre. J’ouvris la porte d’entrée avec le double des clés qu’il m’avait remis et la scène qui je vis me fis monter les larmes aux yeux. Joe était concentré à labourer la chatte d’une fille qui hurlait son plaisir à tue-tête. - Oh mon Dieu ! J’avais hurlé, choquée par la scène qui se déroulait devant moi. - Oh non, non Amber, ce n'est pas ce que tu crois. Je me précipitai hors de l’appartement en courant, les larmes aux yeux. J’étais descendue dans la rue à la recherche d’un taxi, mais malheureusement, il n’y en avait pas un à l’horizon. Je me mis à marcher précipitamment en direction de la gare. J’entendis des pas qui se rapprochaient et sus que c’était Joe qui me suivait. - Amber mon amour, s’il te plaît pardonne-moi, c’est la première fois que ça arrive. - Haha, tu veux dire la première fois que je te surprends. - Non chérie, je peux t’assurer que je t’ai jamais trompée. Je t’aime plus que ma vie. - Haha, tu m’aimes tu dis? Alors que faisais-tu la tête plongée dans la cave de cette p**e - Bébé, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je te promets sur tout ce que tu veux que ça ne se répétera plus. - Joe, on est à deux mois du mariage et tu me trompes, qu’en sera-t-il après 10 ans de mariage ? - Non chérie, ne dis pas ça. Ça n’a rien à y voir. C’est cette p**e qui m’a provoqué et je n'ai pas su résister. - Joe, économise ta salive s’il te plaît. On va faire court, c’est fini ! Je retirai sa bague et lui pris la main et l’enfonçai au fin fond de sa paume. - Donne-la à ta p**e. Félicitations le futur marié. Je me mis à courir et il se lança à ma poursuite en me retenant par le poignet. - Joe, si tu ne me lâches pas, je crie au violeur. Je le regardai fixement dans les yeux, crois-moi, j’en suis capable. Il me lâcha enfin et je continuai ma route les yeux pleins de larmes. J’étais en plein cauchemar et j’allais me réveiller d’un moment à l’autre. Je pris une chambre dans un hôtel en face de la gare centrale et y passai la nuit. Le lendemain matin, j’étais dans mon train pour Birmingham. J’arrivai chez maman à midi. Elle remarqua ma triste mine et mes cernes et s’inquiéta. - Chérie, que se passe-t-il ? que t’est-il arrivé ? J’avais grandi à Birmingham et m’étais déplacée sur Londres après avoir trouvé le boulot dans le service de rééducation dans une clinique privée de renommée de la place. J’étais kinésithérapeute et j’avais exercé deux ans dans un hôpital de province avant de postuler dans cette prestigieuse clinique spécialisée en médecine physique et réadaptation à Londres. J’avais connu Joe un an après avoir débarqué à Londres. Ma mère était toujours en face de moi et m’observait en attendant une réponse. - Mais rien maman, j’ai beaucoup travaillé hier et j’ai peu dormi ayant à prendre un train très tôt le matin. - Chérie, à d’autres s’il te plaît. Je vois de la détresse dans ton regard. Je baissai la tête honteuse. Maman n’avait jamais apprécié Joe et m’avait toujours dit que selon elle, il n’était pas net. Je me rappelle encore ses propos. "Ma fille, cet homme n’est pas fait pour toi. Ce qu’un vieux voit assis, un jeune debout ne le voit pas, même avec une loupe". J’avais fait la sourde oreille et avait continué ma relation sans plus y penser. La voix de ma mère me ramena à la douloureuse réalité. - Confie-toi à moi chérie, les mamans servent à ça tu sais. Je fondis en larmes. J’avais essayé d’être forte pour qu’elle ne s’en rende pas compte, mais elle avait compris mon désespoir au premier regard. - Maman, c’est Joe, je l’ai surpris avec une autre dans son appartement. Vu que j’avais raté le train hier, j’avais pensé passer la nuit chez lui afin de m’éviter un long voyage ce matin. Il était en train de f***********r à une autre maman. J’éclatais en sanglot à ces mots. - Chérie, ne pleures pas. Un de perdu, dix de retrouvés. Dis-toi bien que tu as eu la chance de découvrir son vrai visage maintenant. Que se serait-il passé si tu l’avais découvert après le mariage ? - Maman, tu as raison, mais ça fait si mal. - Ma chérie, le temps est le meilleur remède, il répare tous les cœurs. - Maman, je ne sais pas si je pourrais aimer à nouveau. J’avais déjà été déçue par le père de Cassandra, maintenant, c'est Joe qui me fait ce sale coup. J’avais tellement confiance en lui maman. Je le lui dis en redoublant les larmes. Ma fille Cassandra était âgée de 5 ans. Mon ex-mari Charlie en avait la garde cette semaine et j’avais décidé de prendre une semaine de congés et de rendre visite à maman. - Chérie, tous les hommes ne sont pas les mêmes. Regarde comme j’ai vécu heureuse avec ton père jusqu’à ce que ce malheureux cancer ne vienne nous l’arracher. Toi aussi, tu rencontreras un homme comme ton père, un homme qui saura t’aimer à ta juste valeur et qui t’élèvera au rang de reine. - Maman, l’amour, ce n'est pas pour moi. J’ai déjà donné. - Ma chérie, ne jamais dire jamais. Je passai les trois jours suivants enfermés dans ma chambre d’enfant à pleurer sur mon propre sort. Maman vint cogner à ma porte. - Chérie, il faut que tu sortes de ta léthargie, tu ne peux pas continuer ainsi. Dans quatre jours, tu vas reprendre le travail et il faut que tu sois en forme. Je t’en prie, reprends-toi. - Maman, j’ai encore sommeil. La porte s’ouvrît sur une maman furieuse. - Il est 12 heures Amber. Tu ne vas pas mourir pour un homme. Tu as Cassandra qui compte sur toi et à ton retour, tu dois être en forme pour prendre soin d’elle. Je repris mes larmes à ces mots. C’était tellement vrai et j’étais tellement faible. Je ne devais pas donner le droit à cet idiot de m’anéantir. Il n’en avait pas le droit ni le pouvoir. Je me redressai du lit en prenant de bonnes résolutions. - T’as raison maman. - Ton amie Emily n’a pas arrêté d’appeler tous ces jours et tu n’as jamais voulu lui parler. C’est un comportement puéril Amber. Il faut que tu la rappelles. Chaque fois que tu auras une déception, tu vas ignorer tes amies ? elles devraient vivre au gré de tes humeurs ? Annie ça suffit, j'ai dit ! Maman l'avait dit d'une voix coupante. Je baissai la tête honteuse. Maman avait tellement raison. - C’est bon maman. Je vais l’appeler. Donne-moi cinq minutes, je l’appelle et je te rejoins à la cuisine. Je me levai du lit et me rendis dans la salle de bain et fis une toilette rapide. Je pris enfin mon téléphone et me résolus à appeler Emily. J’espère qu’elle ne m’en veut pas. - Hello ma belle ça va ? - Ça va Amber. Mais tu te fais rare là ? J’ai essayé de te joindre plusieurs fois, mais tu n'étais pas joignable. J’ai même pensé un moment que tu avais annulé ton voyage - Non ma belle, désolée, j’ai eu de petits soucis. Je t’en parlerais quand on se verra. - D’accord, pas de problème. Ça te dit qu’on se retrouve dans un pub ce soir ? - Mais oui, j’ai vraiment besoin de décompresser là. - Je t’envoie l’adresse tout à l’heure et on se dit à 19 h là-bas. - Ok ma chérie. À ce soir alors, tu m’as trop manqué. - Toi aussi, à ce soir alors. Je raccrochai en me disait qu’il était temps que je reprenne ma vie en main. Hors de question de laisser cet animal me mettre à genoux. Je rejoignis ma mère à la cuisine. - J’ai eu Emily tout à l’heure, on se fera une petite virée nocturne ce soir. - Voilà qui est bien dit. Je suis fière de toi ma chérie, me dit-elle dans un câlin. Je pris la voiture de maman pour me rendre au pub. Je n'ai pas eu beaucoup de difficultés à le trouver. J’entrai au pub à 19 h et pas de traces d'Emily. J’attendis 10 minutes et toujours rien. Je décidai de lui envoyer un message. Je pris mon téléphone et remarquai qu’elle m’avait écrit durant le trajet, mais je n'avais pas vu. > Pff, quelle poisse ! Autant prendre un verre avant de rentrer. - Un verre scotch s’il vous plaît. - Un verre scotch s’il vous plaît. Je me tournai vers la voix et découvris un beau brun, avec un visage aux traits masculins, des yeux bleus et un sourire ensorceleur. J’avais l’impression de me noyer dans ses prunelles. Son regard et son sourire montraient qu’il semblait apprécier ce qu’il voyait. - Allez-y lui dis-je d’une voix enrouée. - Vous plaisantez, je suppose, il le dit en fixant mes lèvres d’un air affamé. On se retrouva ainsi à boire plus d’un verre ensemble. J’étais comme en transe. Sa voix rauque semblait s’adresser directement au cœur de mon intimité. J’avais de la peine un moment à soutenir son regard. On n'avait pas arrêté de se dévorer des yeux le long de la soirée. Quand après m’avoir aidé à contrôler ma toux, il demanda d’une voix chargée de sous-entendus “alors, ma belle Amber, ça vous dirait qu’on aille dans un endroit plus calme pour faire plus ample connaissance ?” J’avais simplement hoché la tête et l’avait suivi comme une personne en pleine séance d’hypnose. J’en avais marre d’être cette fille sage qui avait toujours tout donné dans ses relations sans jamais rien recevoir en retour, ou plutôt, recevoir de la m***e en pleine figure. On s’arrêta à la pharmacie acheter une boîte de préservatifs. On entra à l’hôtel presque en courant et nous nous jetâmes l’un sur l’autre comme des chiens en chaleur. On se déshabilla très rapidement toujours en s’embrassant. On n’arrivait pas à se détacher l’un de l’autre. Il libéra enfin ma bouche et prit un de mes mamelons et se mis à le téter avidement. Il passa à l’autre et continua son chemin en descendant vers ma cave. Il lança un grand coup de langue qui me fit hurler. - Oh mon Dieu !!!!! Il accéléra ses coups de langue qui furent très vite remplacés par son sexe. Il se mit à me culbuter sauvagement - Oh ma belle Amber, tiens, prends-la totalement, elle est tout à toi. Il accéléra ses coups de reins, j’atteignis l’extase en premier et il me rejoignit quelques instants plus tard. On remit le couvert plusieurs fois avant de s’endormir dans les bras l’un de l’autre. En fait, je ne dormais pas, je faisais juste semblant attendant qu’il s’endorme pour que je puisse m’en aller pour éviter de la gêne. Quand je m’aperçus qu’il dormait profondément, je retirai délicatement son bras, ramassais mes habits éparpillés au sol et sortis de la chambre en fermant délicatement la porte. Je ne regrettais pas ma soirée, mais je me rendis quand même compte que j’avais fait l’amour avec un parfait inconnu. Je ne connaissais même pas son nom. Quand il m’avait demandé mon nom, j’avais tellement été troublée par son regard que je n'avais pas pensé à lui renvoyer la question. De toute façon ça n’avait pas d’importance puisque je ne le reverrai jamais. J'avais passé une nuit merveilleuse. Il m'avait procuré des sensations que j'avais jamais ressenties auparavant. C'était sûrement dû à l’adrénaline de le faire avec un parfait inconnu, pensais-je. Je passai la soirée du lendemain avec Emily, une de ses collègues avait dû s’absenter du travail et on l’avait suppliée pour la remplacer, elle n’avait pas eu le cœur à refuser. Je terminai mon week-end chez maman et vers midi, je repris mon train pour Londres. Andrew Je me réveillai et vis qu’il était 8 h à l’horloge murale. Je me tournai immédiatement vers l’autre côté du lit et trouvai la place vide. La belle Amber s’était volatilisée. J’avais passé une nuit magique avec elle. Nos corps s’étaient parfaitement imbriqués comme s’ils se connaissaient depuis toujours. J’avais été insatiable et j’avais dû m’arrêter quand ma belle avait supplié repos. J’avais l’intention de remettre cela au réveil, mais malheureusement pas de traces de la belle Amber. Je devais rencontrer mon client américain en journée. Je m’étais apprêté et m’étais rendu à mon rendez-vous. On avait conclu notre accord très vite, il fallait dire que ma réputation avait joué en ma faveur malgré le fiasco de la conférence. J’aurais bien pu remonter sur Londres le même jour, mais je n’avais pas la moindre intention de revoir de sitôt la tronche de Samantha. Je suis reparti mercredi et jeudi soir au même pub dans l’espoir de revoir ma belle inconnue. - Bonsoir, vous vous souvenez de moi ? demandai-je au barman, j’étais ici hier soir et j’ai bu à votre comptoir avec une inconnue. - Mais bien sûr, une très belle femme brune vêtue d’une robe moulante rouge. - Oui exactement. Est-elle une cliente habituelle ? la connaissez-vous ? Je me demandais bien pourquoi elle m’intéressait autant, je me disais que je voulais revivre les mêmes émotions d’hier à ses côtés. C’était la seule explication. - Non désolé, c’était la première fois qu’elle venait dans mon bar, du moins je pense. Une aussi belle femme ne passe pas inaperçue Je ne saurais dire pourquoi, mais ses appréciations m’irritaient profondément. - Je vous laisse ma carte de visite au cas où elle repasserait, pourriez-vous la lui remettre ? - Bien évidemment. Je sortis de là déçu. J’aurais aimé la revoir une dernière fois, même si c’était juste pour causer. J’étais curieux d’en savoir un peu plus sur elle. Je revins le lendemain qui était mon dernier jour à Birmingham et toujours pas de traces de la belle Amber. - Bonsoir, me salua le barman de loin, toujours rien, ajouta-t-il ! Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Quel était ce besoin compulsif de la revoir ? Je me demandais même ce que je lui aurais dit si jamais je l’avais vraiment revue. Je ne lui aurais certainement pas proposé une relation. J’étais encore marié à la plus grande p**e de Londres et je ne sais même pas si j’étais capable de faire à nouveau confiance à une femme. Je sortis du bar tête baissée tellement j’étais désabusé. Je rentrai à l’hôtel, m’endormis et le lendemain matin très tôt, j’étais déjà dans la voiture avec le chauffeur sur la route de Londres. Bye bye Amber, qui sait si je te reverrai un jour, c’était vraiment une nuit inoubliable. Samantha, à nous deux !
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