6. Les indiscrétions des mêmes Le lendemain matin, Stumm entra chez moi en coup de vent tandis que debout, tout nu au milieu de ma chambre à coucher glacée, j’essayai de prendre mon bain dans environ un litre d’eau ! Il marcha droit sur moi et me dévisagea fixement. Et comme j’avais une demi-tête de moins que lui et qu’on n’a guère d’assurance, privé de celle que vous donnent vos habits, il avait décidément l’avantage sur moi. – J’ai d’excellentes raisons de croire que vous êtes un menteur ! gronda-t-il. Je m’enveloppai tant bien que mal dans le couvre-pieds. Je grelottais, car les serviettes allemandes sont grandes comme des mouchoirs de poche. J’avoue que j’avais une forte frousse. – Un menteur ! répétait-il. Et ce cochon de Pienaar aussi ! Je lui demandai ce que nous avions fait, d