Tourbillon d’émotion

17

Chapitre 17 : Nouvel air…

-x : Bonjour ma chérie….

-moi :…

-x : n’est pas peur je ne te ferai pas de mal…

-moi :… cette voix… je la connais…

-x : ouvre tes yeux ma chérie, ouvres-les

-moi : cette voix… Mamie… non ce n’est pas possible… mamie ! mamie ! c’est toi ? mamie !

-x : bonjour ma chérie dit-elle souriante

-moi : mamie !! tu es là ! 

-elle : tu es si belle ma mimo… chaque jour qui passe je te voix grandir et je n’en suis que plus fière encore

-moi : mais comment ça se fait que tu sois là ? tu es revenue ?

-elle : non ma chérie mais je crois qu’il est temps pour moi de prendre congé

-moi : mais pourquoi ? j’ai vécu dans l’ombre trop longtemps parce que tu m’as manqué et maintenant que tu es là tu veux déjà t’en aller ??? c’est pas juste ! reste encore un peu je t’en pris !

-elle : viens là ma chérie

Je m’avançais à côté d’elle prenait place et m’allongeais sur ses genoux..

-elle : voix-tu, je t’ai vu te battre tout ce temps, j’ai vu comment tu t’es fait du mal, comment tu es devenue cette fille que tu n’étais pas, et je t’avoues que j’en ai souffert de là où j’étais, tu ne méritais pas de t’infliger ça…

-moi : mais tu es partie trop tôt ! tu étais ma meilleure amie…

-elle: oui je le sais ma chérie seulement tu oublies une chose, c’est que j’étais là près de toi, chaque jour qui passait je restais à tes côtés, jamais je ne t’ai laissé tu aurais dû le savoir, jamais je ne suis partie, le fait que tu pleures et te lamente, toute cette tristesse que tu portes depuis ce jour m’a condamné à errer ici bas depuis tout ce temps, je n’ai pas pu trouver le repos ma chérie…

-moi :…

-elle : mais aujourd’hui je me sens enfin libre et les portes me sont enfin ouvertes et sais-tu pourquoi ?

-moi : pourquoi ?

-elle : parce qu’enfin tu t’es libérée de cette rage et de toutes ces émotions négatives, et grâce à cela je peux maintenant reposer en paix… 

-moi : snifff… tu vas t’en aller ? et me laisser seule ? snifff

-elle : non ma chérie, je pars pour me reposer mais je serrais toujours près de toi…

-moi : tu vas beaucoup me manquer… snifff

-elle : tout va bien aller…

Elle se leva, me mit debout et me dit

-elle : n’oublies jamais que je t’aime…

-moi : moi aussi… snifff

-elle : au revoir ma chérie…

-moi : snifff… sniffff…

-moi : non… non… non… attends … mamie ! attends !

-giovanni : petite princesse

-moi : non… mamie !

-giovanni : petite princesse réveilles-toi

-moi : je sursautais et regardais autour de moi… giovanni était là tout près de moi me regardant tendrement, et moi je ne savais toujours pas où j’étais ni comment j’y étais arrivée

-giovanni : bonjour petite princesse..

-moi : où suis-je ?

-giovanni : dans mon lit

-moi : hein ?? je commençais déjà à paniquer… comment suis-je arrivée là ? 

-giovanni : tu t’es endormie en parlant hier alors j’ai pensé que te raccompagner si tard ne serait pas prudent, c’est pourquoi je t’ai porté jusque dans mon lit et je t’ ai regardé dormir toute la nuit… tu es si belle !

-moi : mais tu es fou ! 

-giovanni en souriant : peut-être bien ! peut-être pas! 

-moi :…

-giovanni : tu appelais ta grand-mère tout à l’heure, était-ce un cauchemar ?

Maintenant je me rappelais que c’était un rêve, j’avais cru que c’était réel, je l’avais vu ; touché et serrée pourtant son odeur n’avait pas changé, elle sentait toujours aussi bon la rose… mais maintenant elle était partie… je fermais mes yeux respirait à fond et me redressais

-moi : non… ce n’était rien… ce n’était rien

-giovanni : tu en es sûre ?

-moi souriant : oui… je me sens juste plus légère maintenant

-giovanni : je te crois petite princesse… je t’ai fais couler un bain tu devrais le prendre maintenant qu’il est encore chaud

-moi : merci…

Je me levais et me dirigeais vers la salle de bain… une fois dans la douche je fermais la porte à double tour et m’allongeais dans la baignoire, le bain sentait bon le caramel et l’eau était si douce, je prenais mon IPOD, enfilais mon kit pour un moment de paix avec

ONE STEP AT TIME (JORDIN SPARK)

« Sometimes it's hard to say the right thing (Parfois il est dur de dire les bons mots)

The right way on the hardest day of your life(La bonne voie à prendre, pendant les jours les plus difficiles de ta vie)

Breathe in breathe out, it'll be okay(Inspire expire, tout ira bien) »

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=PIE5QtkxzvMis 

je respirais enfin l’air frais de la vie, une volupté de joie et de paix totale, je savais que c’était elle, je l’avais vu, je ne pouvais pas me tromper, ce que je ressentais en ce moment même était hors du commun, elle était là et elle m’avait dit qu’enfin elle pouvait reposer en paix…

Quand on perd un être cher, on fait semblant de se dire que tout va bien, on porte involontairement un masque qui nous cache du reste du monde longtemps et sans nous en rendre compte nous nous faisons du mal, à trop vouloir échapper à la réalité on finit par s’écrouler quand les événements nous rattrapent… Mais surtout si perdre un être cher est dur, n’oublions pas qu’il est tout autant dur pour eux qui vont dans l’au-delà de trouver le repos quand ici nous continuons à vivre avec des souvenirs qui les gardent attachés à nous, il faut savoir voler, se détacher même si cela fait beaucoup de peine, il faut savoir libérer l’esprit de ceux qu’on aime…

Enfin je l’avais compris, et jamais plus je ne pleurerai, je savais que ma grand-mère vivait dans mon cœur et ce pour toujours…

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Quand j’arrivais dans le salon, il était là assis, plongé dans ses dossiers avec son ordinateur tout près, je m’approchais de lui tout doucement et prenais place juste en face…

-giovanni : alors petite princesse, comment te sens tu ce matin ?

-moi toute souriante: je ne me suis jamais sentie aussi bien

-giovanni :humm ! c’est un bon début !... DU thé ?

-moi : c’est pas de refus

Il m’en servi et se servi aussi, et nous avons pri le déjeuner ensemble…

J’étais concentrée sur ma tasse pourtant je sentais son regard peser sur moi alors je me redressais délicatement..

-moi : pourquoi me regardes-tu comme ça ?

-giovanni : tu n’aimes pas ?

-moi : non… ce n’est pas ça, c’est juste que ça me met mal à l’aise…

-giovanni : tu es si belle… et si jeune…

-moi : à ce rythme là ton thé va se verser sur tes dossiers ! lui dis-je d’un air taquin

Il éclata de rire et bizarrement sa bonne humeur me faisait beaucoup de bien

-giovanni : depuis quand tiens-tu de l’humour ?

-moi : arrêtes c’est pas drôle

-giovanni toujours aussi souriant : je suis heureux de te savoir si enjouée vraiment

-moi : humm ! et moi je me demande encore ce que je fais là !

-giovanni : oh ! tu me quittes déjà ?

-moi : je pars pour Cotonou demain normalement

-giovanni : on va se revoir à ton retour ?

-moi : je ne sais pas trop !

-giovanni : ne recommences pas avec tes airs ! petite princesse !

-moi : humm ! okay ! on se voit à mon retour et tu sais tu peux m’appeler mimo ajoutais-je

-giovanni : non… pour moi ce sera petite princesse dit-il me regardant droit dans les yeux… je détournais mon regard troublée… mais qu’est-ce qui m’arrivait donc ? jamais encore je n’avais dormi autre part que chez moi et voilà que maintenant je me retrouvais avec un homme à discuter un bon matin… il fallait que je me reprenne….

-moi : je dois malheureusement m’en aller

-giovanni: comme c'est dommage..

-moi: j'ai passé une agréable soirée...

-giovanni : moi aussi...il se tu un moment et ajouta... à ton retour je t’attendrais…

-moi :…

Il me raccompagnait jusqu’à ce que je prenne un taxi et quand j’ai voulu monté, j’ai senti une main me retenir, je me retournais et là il se pencha vers moi...

- je t’attendrais petite princesse, me sussura t-il au creux de l’oreille avant de me donner un léger b****r dans le coup, je pouvais sentir son souffle contre moi et mon être tout entier en tremblait…….

Je montais dans le taxi et rentrais enfin à la maison….

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