XVII La vie militantePlusieurs jours se passèrent sans rien changer à mon découragement. Je pris le parti de me distraire pour tâcher de changer le cours de mes idées. Je fis de longues promenades, tantôt laissant aller mon cheval à l’aventure dans les allées du bois de Boulogne, tantôt le lançant, dans un galop furieux, le long des rives de la Seine. Ces changements de lieu, le mouvement et le grand air finirent par me calmer et me rafraîchir. Je commençai à démêler quelques-unes des causes qui pouvaient expliquer mes déceptions, et, comparant ce que je pouvais chercher encore à ce qui avait failli me désespérer, je repris courage. En y réfléchissant avec calme, en effet, je finis par découvrir, entre les expériences que je venais de tenter, un rapport commun : c’est que toutes, avec le