CHAPITRE XIUn dîner chez le docteur Sarrasin Le 13 septembre, – quelques heures seulement avant l’instant fixé par Herr Shultze pour la destruction de France-Ville, – ni le gouverneur, ni aucun des habitants ne se doutaient encore de l’effroyable danger qui les menaçait. Il était sept heures du soir. Cachée dans d’épais massifs de lauriers-roses et de tamarins, la cité s’allongeait gracieusement au pied des Cascade-Mounts et présentait ses quais de marbre aux vagues courtes du Pacifique, qui venaient les caresser sans bruit. Les rues, arrosées avec soin, rafraîchies par la brise, offraient aux yeux le spectacle le plus riant et le plus animé. Les arbres qui les ombrageaient bruissaient doucement. Les pelouses verdissaient. Les fleurs des parterres, rouvrant leurs corolles, exhalaient to