J'ai toujours entendu dire que la vérité libère. Qu'elle chasse avec ardeur la culpabilité et réconcilie des ennemis.
J'ai toujours entendu dire que malgré les situations qui mettent à l'épreuve notre cœur, il vaut mieux demeurer une bonne personne.
Pourtant, j'ai vu bon nombre des êtres les plus gentils être traités comme s'ils étaient faibles et inutiles à ce monde.
Qu'en pensez-vous ? Qui pensez-vous être ?
Plusieurs affirmeront qu'ils sont certains d'être des gens bien lorsque d'autres diront qu'ils ne savent pas et ne sont pas capables de s'autojuger.
Intéressant, vu que l'on passe tous notre temps à le faire. Surtout, quand il s'agit de repérer nos défauts physiques. Peut-être alors que la morale est une matière bien plus compliquée que la physique.
C'est cela ?
Je me suis aussi toujours demandé, vous qui arguez être bons, sur quelles lois et standards vous basez vous ?
Vous qui ne savez rien, pourquoi ne savez-vous pas ?
Une voix dans un cœur demanderait sûrement, que devons-nous répondre alors ? Et je sais, que nous savons tous ce que nous sommes supposés répondre.
Un verset dans la Bible dit qu'à un temps les israélites faisaient ce qui était bon à leurs yeux (Juges 21 : 25). Cependant, ce qui n'était pas forcément bon aux yeux de Dieu. Ainsi, je vous demande de nouveau, lorsque vous estimez être bons, serait-ce à vos yeux ou parce que vous suivez les lois ?
Pour ceux qui ne savent toujours pas, lorsque le Christ a été reconnu comme bon, il a déclaré que nul ne l'est si ce n'est Dieu (Luc 18 : 19).
Alors, même vous qui ne savez pas, oubliez-vous que vous êtes imparfaits ?
L'apôtre Paul même reconnaissait ne pas être parfait. Seulement, il continuait de courir après la perfection. Ne serait ce pas ce que nous devons faire ? Au lieu de stagner à un port d'émotions qui nous retient loin de Dieu et loin du véritable amour ?
Moi, évidement que je n'ai pas été une bonne personne. J'ai été imparfaite et j'irai même jusqu'à dire que j'ai été mauvaise. Cela ne se voyait pas, parce que les gens me jugeaient avec les yeux de la chair, là où, spirituellement, j'étais un foutoir.
J'étais gentille, mais ma gentillesse n'avait pas de racines saines. Je m'attendais à ce que, puisque je donnais, je devais forcément recevoir. Comme si Dieu ne m'avait pas déjà assez fait grâce de la vie qu'il m'a donné. Comme si ce que je donnais avait été créé par le travail de ma sagesse.
Job lui a donné aux pauvres avec joie, parce qu'il savait que ses richesses venaient de la bénédiction de Celui à qui il obéissait.
Je n'ai pas été bonne envers moi-même. J'évitais de vivre ma vie, fuyant la réalité en me cachant derrière des addictions. J'étais mauvaise envers moi-même et pour moi-même.
La vie est étrange, d ailleurs. Ou plutôt, dirai-je, le monde. Lorsque tu désires être clément, les chiens sont relâchés sur toi. Puis, tu cours. Tu cours jusqu'à ce que tu sois essoufflée et tombe.
J'ai toujours entendu dire que la vérité libère. Qu'elle chasse avec ardeur la culpabilité et réconcilie des ennemis.
La vérité en effet affranchie. Nous nous envolons comme l'hirondelle vers le ciel. Ensuite, admirons depuis là-haut l'état de la création.
On réalise que plusieurs dans ce monde sont influencés. Que ce soit nous, que soient nos familles ou encore nos amis et nos "ennemis". Influencés par des morales qui nous tuent. Toutefois, parce que c'est la mode, on accepte de mourir, et cela, avec un faux sourire.
Tenez-vous bien, il y a pire ; la vulgarisation de l'amour. On le déshabille dans les rues, lui pointant du doigt et se moquant de lui. Les hommes pensent que l'amour ne rétorque pas, car il est fragile. Or, plus il subit, plus nos péchés se multiplient et la faucheuse plaide pour devenir notre amante. Elle voit dans l'âme des hommes une immoralité qui lui plait. Elle nous réserve un sort qui parait séduisant, mais est en réalité détruisant.
Ce n'est pas que l'amour sourit en voyant le sort qui nous est réservé. C'est qu'il nous aime assez pour accepter que l'on paie les conséquences de nos actions afin que l'on grandisse, que l'on comprenne le prix et l'importance d'aimer. Que l'on comprenne enfin le poids de nos mots.
Continuons donc de chasser l'amour de nos maisons, que le diable y entre pendant que la porte s'ouvre. Que la colère remplace la tolérance, que les cris remplacent la communication. Et, que l'infidélité devienne commode.
Le mal est entré dans les cours de nos cabanes et l'ennemi n'hésitera pas à dévaster tout sur son passage.
Mes oreilles, je le reconnais, se baladant bien trop loin, ont entendu des conversations. Un homme qui expliquait à ses camarades que les esprits du mal pouvaient travailler pour le bien des hommes.
Puis, cela m'a fait penser au serpent dans le jardin d'éden avec Adam et Ève. Oui, il essaiera toujours de faire croire que le mauvais, ce n'est pas lui, afin de vous faire douter.
Pourquoi ?
Parce qu'il est rempli de vices.
Il est jaloux du succès des enfants de Dieu. Il est jaloux du Seigneur.
Il vaut mieux être servant dans la maison du Créateur, que prétendre être roi dans la maison de l'ennemi.
Déjà même, il n'a aucune maison. Il erre tel un sans-abri dans ce monde, ayant pour seul travail de dérouter ceux qu'il trouve sur son chemin.
Il ne te laissera jamais être roi dans son abstrait royaume. Il te fera toutefois penser que si. Car, il sait que l'égoïsme des hommes peut être utilisé pour mener ce dernier dans les bras de la mort.
Il ne te laissera même pas être un simple prince. Il te déteste et te hait. Et cela, depuis ta création.
Ma question est,
Qui décides-tu d'être ? Un servant de l'Éternel ou un roi de ce monde ?