« Pendant les premiers six mois qui suivirent notre hymen, Jenneville me montra la même tendresse, le même empressement à être auprès de moi. Au bout de ce temps, il commença à former des parties de plaisir desquelles je n’étais pas… Hélas !… j’ignorais qu’il fallait qu’il en fût ainsi, et qu’un mari ne peut pas toujours ne s’amuser qu’auprès de sa femme. Je n’avais aucune connaissance du monde, et encore moins du cœur humain. Je ne savais pas que pour être toujours bien vue de son mari il faut lui laisser la liberté entière. Ce n’était pas là l’idée que je m’étais formée du mariage ; mais j’avais fait un roman, et il s’agissait alors de le réaliser. J’eus le malheur de me plaindre à mon mari, de trouver mauvais qu’il pût s’amuser sans moi… Ce fut mon premier tort !… je l’ai payé bien cher
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