VAprès avoir pressé la main à tous ses confrères les marchands du voisinage, après avoir distribué et reçu des adieux sur le seuil de chaque boutique, après avoir embrassé sa fille Lucette, son gendre Fleuriot, et frappé amicalement sur l’épaule de Fournisseaux, que le dévouement et la tristesse avaient rehaussé à la plus noble expression de la fidélité domestique ; après avoir placé sa femme dans la carriole de voyage, M. Richomme, le cœur abattu, mais délibéré, s’appuya sur le marchepied pour partir. Un homme le retient par les pans de son habit. Il reste suspendu sur le marchepied. – Que me veut-on ? – C’est moi, monsieur Richomme ; Versolois. – C’est vous, monsieur Versolois ; j’en suis bien fâché, mais vous le voyez, je pars pour ma terre. – Je n’ai qu’un mot à vous dire ; un sim