Chapitre XVIIIPour expliquer la conversation que le baron Paul Morgan entendit, il est nécessaire de dire que Simon était revenu quelques instants auparavant. Le pauvre homme était harassé de fatigue, baigné de sueur et dans un état de véritable désespoir. Il n’avait rien obtenu ; on l’avait repoussé de partout. Marthe s’était jetée à son cou : – Eh bien, tant mieux, père, dit-elle ; au moins je resterai avec toi… Ne suis-je pas bien ici ? Est-ce que les arbres et les buissons qui nous entourent ne sont pas imprégnés de parfums ? Tiens, vois comme l’air est doux… et comme il fait bon sur ce banc… Elle avait pris Simon par la main et elle l’attirait auprès d’elle, sur ce même banc où elle était assise quand Paul Morgan était entré. – Mais, malheureuse enfant, dit le pauvre père, ne vo