Chapitre XVIIL’émotion éprouvée par M. le baron Paul Morgan, à la lecture de cette lettre de rupture que M. de Valserres lui écrivait de Londres, avait, nous l’avons dit, déterminé un évanouissement. Au bruit de son corps s’affaissant sur le parquet, le vieil Antoine était accouru. Il releva son maître, lui fit respirer des sels anglais, lui frotta les tempes avec de l’eau de Cologne et du vinaigre, et en quelques minutes il parvint à le rappeler à lui. Si une heure auparavant Paul était déjà décidé à partir pour Londres, il devait l’être bien plus encore maintenant. Il ne s’agissait plus seulement d’aller à la recherche du banquier, il fallait le faire revenir sur sa détermination première. – Pauline ou la mort, se dit-il. Le temps marchait, l’heure du départ approchait. Ce ne fut