Frère ALBERT. » Novembre 1836. – Peut-être tout est-il pour le mieux, se dit l’abbé de Grancey. Quand il eut communiqué cette lettre à Philomène, qui baisa par un mouvement pieux le passage qui contenait sa grâce, il lui dit : – Eh bien ! maintenant qu’il est perdu pour vous, ne voulez-vous pas vous réconcilier avec votre mère en épousant le comte de Soulas ? – Il faudrait qu’Albert me l’ordonnât, dit-elle. – Vous voyez qu’il est impossible de le consulter. Le Général ne le permettrait pas. – Si j’allais le voir ? – On ne voit point les Chartreux. Et d’ailleurs aucune femme, excepté la reine de France, ne peut entrer à la Chartreuse, dit l’abbé. Ainsi rien ne vous dispense plus d’épouser le jeune monsieur de Soulas. – Je ne vaux pas faire le malheur de ma mère, répondit Philomène.
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