– Oh ! si tu le prends ainsi, dit le baron, je le veux bien, je verrai l’avocat. – D’ailleurs, un procès, mais c’est très amusant. Il jette un intérêt dans la vie, l’on va, l’on vient, l’en se démène. N’aurez-vous pas mille démarches à faire pour arriver aux juges… Nous n’avons pas vu l’abbé de Grancey pendant plus de vingt jours, tant il était occupé ! – Mais il s’agissait de toute l’existence du Chapitre, dit monsieur de Watteville. Puis, l’amour-propre, la conscience de l’archevêque, tout ce qui fait vivre les prêtres y était engagé ? Ce Savaron ne sait pas ce qu’il a fait pour le Chapitre ! il l’a sauvé. – Écoutez-moi, lui dit-elle à l’oreille, si vous avez monsieur Savaron peur vous, vous aurez gagné, n’est-ce pas ? Eh bien ! laissez-moi vous donner un conseil : vous ne pouvez avoi