III LA DUCHESSE – Bonjour, toute belle, j’ai cru que je n’arriverais pas. Je n’ai cependant pas perdu une minute. LA MARÉCHALE – Je commençais à m’inquiéter. LA DUCHESSE – Ma voiture ne pouvait pas faire un tour de roue, tant il y a de monde dehors. Voyant le sapeur. Je vous dérange ? LA MARÉCHALE – Pas le moins du monde, chère mignonne, je causais médecine avec ce brave garçon. C’est précisément de lui dont je vous parlais dans ma lettre. Il m’a déjà rendu beaucoup de bons offices et ne passe pas une journée sans faire quelque miracle. LA DUCHESSE – En vérité ! LA MARÉCHALE – C’est un secret que je ne confie qu’à vous… parce que je vous aime. LA DUCHESSE – Cher cœur ! LA MARÉCHALE – Vous vous rappelez le mal qu’on a fait au zouave guérisseur ; je ne voudrais pas qu’on tourmentât d