IV Gérard joue… et gagne Nelly-Rose, les yeux à demi clos, se laissait emporter au rythme insidieux, au mouvement glissant et tournoyant de la valse qui l’alanguissait et l’étourdissait dans un doux vertige, où la griserie légère du champagne lui faisait graduellement perdre conscience d’elle-même. Où était-elle ? Elle ne le savait plus trop. La musique, le brouhaha des voix, la foule, les lumières, tout cela, elle le percevait comme dans un rêve. La notion de la réalité lui échappait. Elle ne concevait pas ce que sa situation, dans cet endroit douteux, avait d’insolite. Elle ne savait plus que cet homme qui l’avait entraînée là, était un inconnu et qu’elle aurait dû se méfier. Elle ne pensait pas. Elle était bien. Des sentiments, des sensations jamais éprouvées encore éveillaient en e