IIIDécembre.
N’y aura-t-il plus jamais un dimanche comme les autres ?
Présent à l’office, ainsi que chacun ou presque à Palaiseau, puisqu’il convient de s’y retrouver pour respecter la tradition et les convenances, Pierlot se rend compte qu’il a suffi de quatre mots répugnants sur une simple feuille de papier pour faire chavirer la sérénité des habitudes.
Plus exactement, il se surprend à ne plus porter, déjà, le même regard bienveillant sur le petit monde qui gravite avec lui autour d’un personnage qui, à coup sûr, ne cherche pas à devenir un objet d’intérêt aussi interpellant.
Rien en effet, à ses yeux, ne semble chez Perrine devoir mériter autant de fiel.
Depuis trois jours, fanal dérisoire en plein brouillard, la pensée d’Antoine s’agite en vain. Il a beau porter sa lanterne à bou
